Presse : l’ONU invite les gouvernements et la communauté internationale à protéger les journalistes

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New-York, le 1e novembre 2018.- À l’aube de la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, célébrée le 2 novembre de chaque année, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations-unies (ONU), Antonio Guterres exhorte les gouvernements et la communauté internationale à protéger les journalistes et à instaurer les conditions dont ils ont besoin pour exercer leur métier.

Photo d’illustration

Le Secrétaire général de l’ONU a déploré, dans un communiqué publié le 31 octobre 2018, la mort de plus d’un millier de journalistes dans l’exercice de leur fonction pour cette dernière décénie.

 

« 9 affaires sur dix restent sans suite et personne n’est tenue responsable », a regretté Antonio Guterres.

 

Les femmes journalistes sont le plus souvent prises pour cibles à cause de leur sexe, peut-on lire dans ledit communiqué.

 

« Au moins 88 femmes et hommes journalistes ont été tués et des milliers d’autres ont été attaqués, harcelés, détenus ou emprisonnés pour des motifs fallacieux, au mépris de la légalité », a condamné le Secrétaire général de l’ONU.

 

Aussi, Antonio Guterres en a-t-il profité pour rendre hommage aux femmes et aux hommes qui, au péril de leur vie, chaque jour, font leur travail de journaliste.

 

Il faut signaler également que le message du Secrétaire général de l’ONU arrive au moment où l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat de son pays à Istanbul, le 2 octobre 2108, préoccupe la communauté internationale.

 

Et, chez nous, en Haïti, le photo-journaliste Vladjimir Legagneur est porté disparu depuis environ 8 mois. Et, les autorités policières et judiciaires sont incapables de fournir une explication plausible à cette disparition.

 

Vant bèf info (VBI)