Haïti/ Crise : des dissidents de l’Accord Montana courtisent Ariel Henry

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Le Groupe des signataires de l’accord dit « de Montana » appelle les protagonistes de la crise à privilégier le dialogue. Courtisant le Premier ministre, ces dissidents de l’accord de Montana affirment que seul le dialogue peut aider à résoudre la crise.

Port-au-Prince, le 17 février 2024.- Alors que le premier ministre Ariel Henry s’était engagé à partir le 7 février cette année, il reste accroché à son poste.

Plus d’un lui demande de respecter ses engagements mais le Groupe des Signataires de l’accord de Montana opte pour une perspective nuancée.

Le 7 février est un jour parmi d’autres, estiment les leaders du GROSAM.

Ils reconnaissent les obstacles liés à l’insécurité persistante et au manque de consensus, notamment en ce qui concerne l’article 20 de l’accord du 21 décembre 2022.

« La violence n’est pas une solution viable et démocratique », affirment-ils.

Le GROSAM s’aligne donc sur la vision du Premier M
ministre, soulignant que la construction sur la haine et la violence est vouée à l’échec.

Aussi, il exhorte tous les acteurs politiques à mettre de côté leurs différends et à s’engager dans un dialogue constructif et inclusif.

Le GROSAM insiste sur l’importance d’une approche collaborative et participative pour éviter les conséquences désastreuses de la division.

Il rejoint également le Premier ministre dans son appel à la société civile haïtienne. Ariel Henry l’invite à s’impliquer activement dans l’élaboration d’une feuille de route inclusive et participative.

Cette structure encourage tous les acteurs nationaux à œuvrer ensemble pour un avenir pacifique et prospère.

En adhérant aux principes démocratiques et conscient de l’absence de solutions toutes faites, le GROSAM appelle à la solidarité nationale.

Cette entité plaide également en faveur de la coopération internationale pour aider le pays à relever les défis actuels.

Jean Allens Macajoux

Vant Bèf Info (VBI)