L’agriculture et le travail, un lien indissociable en Haïti

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Le 1er mai est l’occasion de célébrer à la fois l’agriculture et le travail. Deux facteurs clés à prendre en compte dans tout plan de développement du pays. Associée à la tradition de vie paysanne, cette fête a des liens profonds avec le monde agricole, rappelant l’importance vitale de ce secteur pour la survie d’Haïti.

Delmas, 2 mai 2024.- L’agriculture en Haïti est essentielle à l’économie et à la subsistance de nombreux Haïtiens. Elle fait face, malheureusement, depuis des lustres à des défis majeurs. Une grande partie de la population dépend de l’agriculture pour sa nourriture et ses revenus. Cependant, le secteur agricole est confronté à des problèmes comme la déforestation, l’érosion des sols et la faible productivité. Ces défis rendent difficile l’amélioration de la production agricole et des conditions de vie pour de nombreux agriculteurs haïtiens.

Répétée souvent que dans les discours, elle représente en réalité l’une des premières formes d’organisation sociale, selon notre histoire. Dans les temps anciens, l’agriculture a été le fondement de notre existence, fournissant de la nourriture et des matériaux de base pour l’habillement.

Les travailleurs agricoles sont parmi les premiers à se mobiliser pour leurs droits. Ils sont confrontés à des défis uniques tels que les cycles saisonniers, la dépendance aux conditions météorologiques et les pressions économiques instables. Négligés par l’État, ils n’ont ni banques agricoles, ni prêts attribués pour soutenir leurs efforts.

Les défis d’aujourd’hui

La célébration de la fête du travail et de l’agriculture survient à un moment où ces secteurs font face à de nombreux défis, les uns plus coriaces que les autres. Les travailleurs continuent de lutter pour des salaires équitables et des conditions de travail sécuritaires. Les agriculteurs peinent à vendre leurs produits qui risquent d’être vandalisés par des bandits sur la route. Ajouté à cela, la montée de l’insécurité augmente les contraintes de ces derniers.

Il est crucial de reconnaître et d’honorer tous ceux qui contribuent au redressement de la production nationale. Qu’ils soient ouvriers agricoles, ouvriers textiles, commerçants, travailleurs d’autres industries ou employés de service. C’est l’occasion de réfléchir aux défis actuels et futurs du travail et de l’agriculture, promouvoir des politiques et des pratiques qui soutiennent la durabilité dans ces domaines.

Soulignons que le 1er mai est bien plus qu’une simple journée de congé. Elle représente la reconnaissance du travail sous toutes ses formes. L’obligation de soutenir et de valoriser ceux qui façonnent notre communauté par leur labeur quotidien.

Belly-Dave Bélizaire
Vant Bèf Info (VBI)

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