Un conseil national pour la protection de l’enfance afin de lutter contre la délinquance juvénile en Haïti

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Les moins de 20 ans deviennent des cibles faciles pour les groupes armés en Haïti. De nombreux jeunes et adolescents se retrouvent enrôlés dans des gangs, selon les témoignages des victimes de kidnapping. En réponse à cet état de fait, l’Initiative des citoyens pour la défense des droits de l’enfant propose la création d’un conseil national pour la protection de l’enfance.

Port-au-Prince, le 4 mai 2024.- La proposition de l’Initiative des citoyens pour la défense des droits de l’enfant est une démarche patriotique et constructive, selon Luckman Sainril. Le président de cette organisation sociale souligne que cette initiative vise à combattre la délinquance juvénile. Le numéro I de l’ICDDE croit que la lutte contre ce fléau favorisera la paix, la stabilité et la sécurité généralisée en Haïti.

L’ICDDE, une organisation sociale, promeut les droits de l’enfant comme base du développement durable. Fondée le 6 juin 2023, elle œuvre pour un avenir meilleur en faveurs des enfants haïtiens.

Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info (VBI)

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Un commentaire

  • Angelor Chancy

    Peut-on me dire en quoi et comment la création d’un conseil national pour la protection de l’enfance par un simple citoyen peut combattre la délinquance juvénile ????
    Le gros problème du pays est que chacun veut créer son propre emploi en jouant avec des concepts mal compris qu’ils ont importés d’autres pays . Cette structure ne peut être profitable qu’à une seule personne : celle qui l’a créée.

    Pour prévenir la délinquance juvénile dans le pays il faudra rebrasser toutes les cartes , et je dis bien TOUTES LES CARTES.
    Des emplois dignes pour les parents.
    Des écoles performantes pour former nos futurs citoyens.
    Des professeurs inspirants qui ne couchent pas avec leurs élèves.
    Des députés dignes qui travaillent à l’élaboration des lois constructrices pour le pays.
    Un système de justice fiable dans lequel les juges ne sont pas achetables.
    Des policiers respectables et bien payés pour faire appliquer les lois.
    Etc.
    Lorsqu’un individu seul décide d’une structure ayant pour but de prévenir la délinquance juvénile je peux bien douter de l’efficacité de cette dite structure. Partout dans le monde cela revient à l’état de créer un environnement propice au développement des enfants. Par exemple au Québec la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) est chargée de l’application de la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ). Cette loi s’applique aux enfants qui vivent des situations compromettant ou pouvant compromettre leur sécurité ou leur développement. Sachant tout cela je ne souhaite que personne ne vienne faire son pain et son beurre sur le dos de notre jeunesse sous prétexte de vouloir prévenir tout glissement vers la criminalité. Pensons autrement , si nous devons copier ce qui se fait à l’extérieur , copions comme il faut car si non, nous continuerons de patauger dans la boue et d’assister à la criminalisation de nos jeunes.

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