RED: « Depuis le 7 février 2024, Ariel Henry ne peut plus engager l’État»

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La plateforme politique Résistance Démocratique exhorte la Cour des Comptes à refuser de valider des actes administratifs ou financiers d’Ariel Henry. Pour la RED, depuis le 7 février dernier, le locataire de la Primature n’a plus d’autorité pour prendre des engagements au nom de l’État haïtien.

Port-au-Prince, le 17 février 2024.-L’opposition haïtienne, déterminée à évincer Ariel Henry du pouvoir, intensifie ses actions et multiplie ses stratégies. Outre les manifestations, divers partis opposants s’attaquent au neurochirurgien sur différents fronts.

Dans cette optique, la Résistance Démocratique (RED) a adressé une correspondance au Président de la Cour des Comptes, Rogavil Boisguené. La CSCCA a accusé réception du courrier en date du 16 février 2024.

La RED a demandé à la Cour des Comptes de ne pas donner suite aux actes administratifs et financiers du docteur Henry. «La signature de M. Ariel Henry ne peut plus engager l’administration publique», affirment les membres de la RED.

Ils soutiennent que depuis le 7 février 2024, le chef du gouvernement est en situation d’usurpation de titre, de fonction et de qualité, en se référant à l’article 20 de l’Accord du 21 décembre 2022.

Cet article stipule la fin de la transition dirigée par Ariel Henry et l’entrée en fonction de nouveaux élus, le 7 février 2024. La RED espère ainsi que la Cour des Comptes refusera de contribuer à l’établissement d’un pouvoir dictatorial en Haïti.

Rénald Lubérice, ex-secrétaire général du conseil des ministres, a apposé sa signature au bas de la lettre au nom de la RED.

Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info ( VBI)