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Ouanaminthe, le 20 décembre 2018.- Le Service jésuite aux migrants/Solidarite fwontalye-Ayiti (SJM/SFw-Ayiti), branche Nord’Est, a commémoré au cours de cette semaine la journée internationale des migrants, le 18 décembre.

« La migration haïtienne en République Dominicaine : histoire, mutation et défi » tel a été le thème retenu pour la conférence-débat réalisée en vue de marquer cette date.

L’un des intervenants à cette conférence-débat, Smith Augustin, a passé en revue l’histoire de la migration haïtienne en République Dominicaine, de l’occupation américaine à date. Des questions liées à la « frontière, le capitalisme étranger et la migration ouvrière haïtienne en République Dominicaine » ont été débattues…

Aussi, a-t-il élaboré sur la manière de vivre des migrants haïtiens en République Dominicaine. « Les migrants haïtiens irréguliers sont confinés dans des baraquements. Ils connaissent la vie dure et ils sont traités comme des moins que rien », a souligné Smith Augustin.

Ce dernier a, par ailleurs, déclaré que « l’État d’Haïti, par sa complaisance et son irresponsabilité, a contribué à la migration d’Haïtiens vers la République Dominicaine ».

En considérant l’apport de la migration haïtienne en République Dominicaine notamment sur le plan du développement économique de ce pays, le conférencier a également mis l’accent sur des « groupuscules dominicains qui considèrent la présence des Haïtiens sur le territoire voisin comme un fardeau pour leur pays ».

Pour éviter que des migrants soient maltraités et exploités en raison de leur situation irrégulière, le Service jésuite aux migrants/Solidarite fwontalye-Ayiti (SJM/SFw-Ayiti) recommande à l’État haïtien de régulariser la situation des migrants haïtiens.

En dépit de leur situation d’irrégularité, nos compatriotes contribuent beaucoup au développement de l’économie dominicaine. « Avec une migration régulière, leurs droits seront mieux respectés et, par conséquent, ils seront plus utiles tant à l’économie nationale qu’à celle de la République Dominicaine », a conclu le conférencier.

Vant bèf info (VBI)

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Ouanaminthe, le 20 décembre 2018.- Le Service jésuite aux migrants/Solidarite fwontalye-Ayiti (SJM/SFw-Ayiti), branche Nord’Est, a commémoré au cours de cette semaine la journée internationale des migrants, le 18 décembre.

« La migration haïtienne en République Dominicaine : histoire, mutation et défi » tel a été le thème retenu pour la conférence-débat réalisée en vue de marquer cette date.

L’un des intervenants à cette conférence-débat, Smith Augustin, a passé en revue l’histoire de la migration haïtienne en République Dominicaine, de l’occupation américaine à date. Des questions liées à la « frontière, le capitalisme étranger et la migration ouvrière haïtienne en République Dominicaine » ont été débattues…

Aussi, a-t-il élaboré sur la manière de vivre des migrants haïtiens en République Dominicaine. « Les migrants haïtiens irréguliers sont confinés dans des baraquements. Ils connaissent la vie dure et ils sont traités comme des moins que rien », a souligné Smith Augustin.

Ce dernier a, par ailleurs, déclaré que « l’État d’Haïti, par sa complaisance et son irresponsabilité, a contribué à la migration d’Haïtiens vers la République Dominicaine ».

En considérant l’apport de la migration haïtienne en République Dominicaine notamment sur le plan du développement économique de ce pays, le conférencier a également mis l’accent sur des « groupuscules dominicains qui considèrent la présence des Haïtiens sur le territoire voisin comme un fardeau pour leur pays ».

Pour éviter que des migrants soient maltraités et exploités en raison de leur situation irrégulière, le Service jésuite aux migrants/Solidarite fwontalye-Ayiti (SJM/SFw-Ayiti) recommande à l’État haïtien de régulariser la situation des migrants haïtiens.

En dépit de leur situation d’irrégularité, nos compatriotes contribuent beaucoup au développement de l’économie dominicaine. « Avec une migration régulière, leurs droits seront mieux respectés et, par conséquent, ils seront plus utiles tant à l’économie nationale qu’à celle de la République Dominicaine », a conclu le conférencier.

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