Pour l’ONU, le nouveau plan migratoire américain est une menace pour les droits fondamentaux

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Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits humains, Volker Turk, a indiqué que le nouveau plan américain sur l’immigration pourrait saper des droits fondamentaux notamment ceux de demander l’asile.

Port-au-Prince, le 11 janvier 2023. « Le droit de demander l’asile est un droit de l’homme, indépendamment de l’origine des personnes, de leur statut migratoire ou de la façon dont elles sont arrivées à la frontière ».

C’est ce qu’a déclaré ce mercredi, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Turk, suite à l’annonce du programme de migration au profit des ressortissants haïtiens, cubains, nicaraguayens et vénézuéliens.

Ce sont, en tout, 30 000 ressortissants de ces pays qui pourront entrer légalement aux Etats-Unis et y travailler grâce à ce programme de l’administration Biden/Harris.

Pour le responsable onusien, cette mesure va à l’encontre de l’interdiction des expulsions collectives et du principe de non-refoulement qui garantit, rappellent-t-il, que « nul ne droit être renvoyé dans un pays où il risque d’être soumis à la torture, à des peines ou des traitements cruels, inhumains et dégradants ».

Rappelons que pour bénéficier du programme de l’administration américaine, le candidat doit éviter de traverser la frontière de manière illégale. Il doit rester là où il est pour produire sa demande.

Vant Bèf Info (VBI)