Politique : le secteur dit démocratique ne veut pas lâcher Jovenel Moïse

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Le secteur dit démocratique s’en prend au Président Jovenel Moïse et l’accuse d’être à l’origine de tous les maux du pays. Sa volonté d’avoir le contrôle de la justice, les différents « massacres » perpétrés contre la population sont entre autres, les faits reprochés au Chef de l’État.

Port-au-Prince, le 7 mai 2019.- Le secteur dit démocratique et populaire a une fois de plus dénoncé les mauvaises conditions de vie de la population haïtienne depuis un certains temps, mais qui s’aggravent d’avantage avec l’accession de Jovenel Moïse à la magistrature suprême du pays.

Des membres du secteur dit démocratique et populaire lors d’une conférence de presse à Port-au-Prince (archives)

L’un des porte-paroles dudit secteur, Me André Michel a accusé le Président Jovenel Moïse, à cause de sa mauvaise gestion de la cité, d’être responsable de la situation actuelle du pays.

Selon Me André Michel, les actes de banditisme qui sévissent dans le pays pendant ces derniers temps ont été perpétrés sous le contrôle de certaines autorités, parce que les bandits sont à la solde des grands commis de l’État. Il a qualifié de banditisme d’État, les actes de violence orchestrés à la saline et récemment à Carrefour-Feuilles, deux (2) quartiers de Port-au-Prince.

L’homme de loi a, par ailleurs, fustigé le comportement du Chef de l’État qui veut à tout prix contrôler le système judiciaire. Selon Me André Michel, le Président Jovenel Moïse a violé une résolution du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), prise le 28 février 2019, afin de permettre à la Juge Norah Jean François de devenir présidente de la Cour d’appel de Port-au-Prince. Le Président a passé outre de cette résolution pour y nommer un autre juge, en vue de gérer le dossier PetroCaribe comme bon lui semble.

L’ex candidat malheureux à la dernière présidentielle a renouvelé le support du secteur dit démocratique aux associations de magistrats, dans le but de faire respecter l’indépendance de la justice.

De son côté, le Dr Schiller Louidor a souligné que la mobilisation contre le régime en place reprendra ses droits dans les prochains jours. Ce, dans le même objectif qui consiste à réclamer le départ de Jovenel Moïse du pouvoir.

Vant bèf info (VBI)