Humanitarian Parole : 40,000 Haïtiens déjà autorisés à rentrer aux États-Unis

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Depuis le lancement du programme “Humanitarian Parole” en janvier dernier, environ 40,000 demandes ont été approuvées par le Service de l’Immigration et de la Citoyenneté des États-Unis. C’est ce qu’a annoncé le Sous-secrétaire à la sécurité intérieure américaine, Blas Núñez-Neto. Dans une interview accordée à América TeVé, la semaine écoulée, rapportée par El Nuevo Herald, l’officiel affirme que les États-Unis répondront à tous ceux qui ont déposé une application dans le cadre de ce programme humanitaire.

Miami, Floride, le 9 Juillet 2023.- Selon les informations communiquées par le Sous-secrétaire à la sécurité intérieure américaine, quelque 28,000 Cubains ont bénéficié du programme humanitaire, communément appelé, “programme Biden”. “Un chiffre inférieur au nombre de Vénézuéliens (51,000) et d’Haïtiens (environ 40,000) approuvés, mais supérieur à celui des Nicaraguayens (23,000)”, a écrit El Nuevo Herald.

« Quelqu’un qui a déposé sa demande hier peut être traité demain, mais quelqu’un qui attend peut être assuré que sa demande sera traitée », a ajouté Blas Núñez-Neto.

Au nom du gouvernement américain, il a précisé que “toutes les demandes émanant de citoyens des pays bénéficiant de ce programme seront traitées”. L’officiel américain précise que chaque jour, la moitié des demandes traitées le sont par ordre chronologique, c’est-à-dire dans l’ordre dans lequel elles ont été soumises. “L’autre moitié est traitée de manière aléatoire », a-t-il informé.

« Je continue à dire à mes amis de ces quatre(4) pays d’attendre, d’être patients, d’utiliser cette procédure légale, qui est bien meilleure que d’arriver illégalement et d’être probablement renvoyés dans leur pays ou au Mexique et de ne pas pouvoir entrer dans le pays pendant plus de cinq (5) ans », a-t-il déclaré.

Blas Núñez-Neto a insisté sur le fait que les gens devraient opter pour l’émigration légale vers les États-Unis et non pour des voies illégales, qui pourraient leur coûter l’expulsion du pays ou l’emprisonnement.

Le fonctionnaire américain a également mis en garde contre les escroqueries liées à la libération conditionnelle humanitaire, soulignant qu’il s’agit d’une procédure totalement gratuite.

« Le seul coût est le billet d’avion pour venir aux États-Unis. Si quelqu’un les fait payer pour participer au programme, il s’agit d’une fraude », a rappelé M. Núñez-Neto.

Luckson SAINT-VIL/ Yves Manuel
Vant Bèf Info (VBI)
avec El Nuevo Herald