Haïti/Éducation: Des syndicats d'enseignants annoncent deux journées de grève

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Plusieurs syndicats d’enseignants, le Regroupement des Professeurs du Nord-Est (REPANE), l’Union Nationale des Normaliens Haitiens (UNNOH), la Fédération Haïtienne des Enseignants et Enseignantes (FEHEE), et l’Union Nationale des Normaliens et Educateurs d’Haiti (UNNOEH) annoncent deux nouvelles journées de grève, les 7 et 8 janvier 2020, dans les écoles publiques du departement du Nord-est. L’objectif est de continuer d’exiger du Ministère de l’Éducation Nationale des meilleurs traitements en faveur des enseignants.

Fort- Liberté, le 06 janvier 2020.- Des syndicats d’enseignants n’entendent pas lâcher prise dans la lutte pour réclamer des meilleurs traitements.

En effet, le Regroupement des Professeurs du Nord-Est (REPANE), l’Union Nationale des Normaliens Haitiens (UNNOH), la Fédération Haïtienne des Enseignants et Enseignantes (FEHEE), et l’Union Nationale des Normaliens et Educateurs d’Haiti (UNNOEH) annoncent deux nouvelles journées de grève les 7 et 8 janvier 2020.

La nomination de tous les enseignants en situation irrégulère, le paiement de tous les arriérés de salaire et l’augmentation salariale; telles sont les révendications des enseignants des écoles publiques du departement du Nord-est.

« Par ces deux journées de grève, nous voulons contraindre le Ministère de l’Education Nationale à répondre aux revendications des inspecteurs, des directeurs, des enseignants, des gardiens, des ménagères et des personnels adminitratifs », ont indiqué les syndicalistes.

« Et, après ces deux journées de grèves d’avertissement si le gouvernement ne répond pas à notre appel, nous procéderons à la fermeture des écoles publiques et non publiques, du Bureau District Scolaire (BDS) et de la Direction Départementale Nord-Est du MENFP », ont menacé ces syndicats d’enseignants.

A noter que les enseignants du Nord-est ont réalisé un mouvement de grève au cours du début de l’année scolaire 2019-2020 pour réclamer à l’Etat leur dû. Ils ont observé une pause ces derniers mois pour donner du temps au ministère de l’éducation nationale de se plancher sur leurs revendications, mais jusqu’à présent rien n’est fait.

Vant bèf info (VBI)