Des « marchands d’armes » menaceraient un membre de la CNDDR

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Jean Rebel Dorcenat, membre de la Commission nationale de désarmement, de démantèlement et réinsertion CNDDR récemment réactivée, évoque des menaces dont il est l’objet. Selon lui, ces menaces viennent d’individus qu’il assimile à des marchands d’armes et de munitions. Le commissaire demande aux autorités compétentes d’adopter des dispositions en vue d’assurer sa sécurité.

Port-au-Prince, le 3 mai 2019.- Le commissaire Jean Rebel Dorcenat a confié aujourd’hui (3 mai), qu’il a été obligé de se mettre à couvert en raison des menaces et intimidations émanant d’individus qu’il assimile, sans les nommer, à des marchands d’armes et de munitions.

Les membres de la Commission nationale de désarmement, de démantèlement et réinsertion (CNDDR)

Jean Rebel Dorcenat informe avoir reçu plusieurs menaces à travers des appels sur son téléphone personnel.

La CNDDR, que le président Jovenel Moïse a réactivée en mars dernier dans le cadre de la lutte contre le banditisme et l’insécurité, planche actuellement sur plusieurs dossiers dont celui d’Arnel Joseph, un chef de gang recherché par la police et qui s’est réfugié depuis plusieurs mois dans sa ville natale à Dessalines (Artibonite).

À en croire le commissaire, Arnel Joseph, qui a mandaté le pasteur Daniel Aniel pour mener, en son nom, les negociations avec les membres de la CNDDR, réclamerait des garanties concernant la non intervention de la police dans son fief (Dessalines).

« Nous lui avons demandé de prouver sa bonne volonté en remettant à la police une partie de son arsenal », rapporte Jean Rebel Dorcenat.

Cependant, a-t-il affirmé que la commission ne peut se substituer ni à la police ni à la justice. Arnel Joseph est en contravention avec la loi, dit-il, reconnaissant néanmoins que, dans le cadre d’une négociation, il est possible de faire des avancées.

Par ailleurs, Jean Rebel Dorcenat dit regretter que la conférence de presse qu’Arnel Joseph devrait donner le 2 mai 2019 n’ait pu avoir lieu. Il a, en outre, précisé que cet homme recherché par la police allait faire des « révélations ».

Arnel Joseph croit dur comme fer, se basant sur ses rapports avec certaines autorités, qu’il n’est pas le seul à être diabolisé, ajoute Jean Rebel Dorcenat.

Récemment une commission sénatoriale a informé avoir découvert, suite à une enquête parlementaire, que le sénateur Garcia Delva, originaire de Dessalines (Artibonite) s’entretenait régulièrement au téléphone avec le bandit du Village de Dieu (Port-au-Prince).

Le rapport de la commission fait aussi état de conversations téléphoniques entre Arnel Joseph et le policier Vladimir Jean Louis, affecté à la sécurité de l’ancien président Michel Martelly ainsi que l’ex-premier ministre Jean Henry Céant, mais ce dernier avait précisé à la commission sénatoriale d’enquête qu’il n’aurait pas répondu aux appels d’Arnel Joseph après avoir appris son statut de bandit recherché par la police.

Vant bèf info (VBI)

6 commentaires

  • Janjan2019

    Bon, men m jan zokiki jwenn enfomasyon sou apel Anel yo. Li ka jwenn ki kote apel sa a soti, Fo k tout kaka chat deyo wi

  • Janjan2019

    Bon, men m jan zokiki jwenn enfomasyon sou apel Anel yo. Li ka jwenn ki kote apel sa a soti, Fo k tout kaka chat deyo wi

  • Joany

    Il n’est pas normal, dans un pays de droit, qu’un individu recherché par la police, puisse se permettre de donner des conférences de presse au vu et au su de ceux qui le recherchent.

  • Joany

    Il n’est pas normal, dans un pays de droit, qu’un individu recherché par la police, puisse se permettre de donner des conférences de presse au vu et au su de ceux qui le recherchent.