Le BP-GROSAM se dit préoccupé par les actes de violence enregistrés dans le pays

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Le Bureau politique du groupe des signataires de l’Accord de Montana (BP-GROSAM) se dit préoccupé par la situation du pays. Il condamne les actes de violences enregistrés ces derniers mois et lance un nouvel appel au dialogue à l’attention des acteurs politiques.

Port-au-Prince, le 19 janvier 2023. Les actes de violences secouent depuis plusieurs mois la zone métropolitaine de Port-au-Prince et le département de l’Artibonite. Les victimes se comptent par centaines, voire par milliers. Des morts, des blessés, des personnes déplacées, violées, enlevées et torturées sont monnaie courante.

La capitale haïtienne, Port-au-Prince a d’ailleurs vécu une journée mouvementée le jeudi 18 janvier. Plusieurs quartiers dont Bourdon, Delmas, Canapé-Vert et Nazon étaient en ébullition. Le gros commerce, l’administration publique, l’école ainsi que les banques commerciales n’ont pas fonctionné.

Une situation qui interpelle le Bureau politique du groupe des signataires de l’Accord de Montana (BP-GROSAM). Les principaux responsables de cette structure, Stanley Junior Mésalier et Rodol Pierre appellent les acteurs politiques au dialogue.

Ils soutiennent que c’est par cette voie qu’on arrivera à juguler la crise et mettre le pays sur de bons rails. Stanley Junior Mésalier et Rodol Pierre demandent aux protagonistes de privilégier le dialogue et les négociations. Les intérêts supérieurs du pays doivent être notre seule priorité, affirment-ils.

Ils s’opposent aux modèles politiques archaïques, plaidant en faveur d’une approche pacifique et demandent aux acteurs politiques de faire preuve de retenue.

« Nous devons mettre de côté nos différends pour dégager une vision commune pour l’avenir d’Haïti. »

Des propos qui résonnent fort, depuis un certain temps, dans différents milieux mais qui tardent à se matérialiser.

Vant Bèf Info (VBI)