Haïti/Transition : l’option de la Cour de cassation retrouve l’adhésion d’un ensemble d’organisations et de personnalités

Getting your Trinity Audio player ready...

La présidence de la période de transition doit être confiée à un juge de la Cour de cassation. C’est la position soutenue par la Convention nationale de Pâques, regroupant un ensemble d’organisations politiques et de personnalités.

Port-au-Prince, le 3 avril 2024.- La Convention nationale suggère de choisir un juge de la Cour de cassation, régulièrement nommé avant la vacance présidentielle de juillet 2021 pour assurer la présidence provisoire.

Le président provisoire, selon la convention, sera investi dans ses fonctions à la diligence du pouvoir judiciaire et le cabinet ministériel démissionnaire, actuellement en fonction. En outre, le président provisoire doit se porter garant de la continuité de l’État et faire respecter les lois de la République.

Selon la proposition de la convention, dans les 48 heures de sa prestation de serment, le président P
provisoire, en concertation avec les parties prenantes haïtiennes, nommera un Premier ministre de consensus. Ce dernier devra prendre les dispositions nécessaires pour former un gouvernement d’union nationale, inclusif et avec un cabinet ministériel d’exception.

72 heures après son installation, l’équipe gouvernementale adoptera une feuille de route pour fixer la mission et la durée de la transition, précise la Convention nationale dans un communiqué.

Les priorités du gouvernement de transition comporteront, entre autres, la sécurité, les mesures sociales et les élections, selon cette coalition socio-politique.

Lòd Demokratik, Collectif 4 Décembre, MOJES sont, entre autres, des structures ayant paraphé la Convention nationale de Pâques.

Vant Bèf Info (VBI)