États-Unis / COVID -19 : Donald Trump brandit la menace d’expulsion pour les migrants irréguliers

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Le Président américain Donald Trump prévoit d’expulser immédiatement au Mexique tous les migrants qui entrent irrégulièrement dans le pays en raison de COVID-19, comme l’a rapporté mardi le New York Times. « Les États-Unis rapatrieront les migrants sans aucune période de détention ni procédure régulière », selon cette nouvelle règle, que le gouvernement annoncera dans les prochaines 48 heures, selon divers responsables au quotidien new-yorkais.
 

Washington , le 18 mars 2020.- L’Administration Trump cherche avec cette mesure à éviter une contagion de COVID-19 dans les centres de détention pour immigrants de la zone frontalière avec le Mexique qui pourrait également affecter un grand nombre d’agents frontaliers, laissant la frontière sans protection. Des responsables ont expliqué au New York Times que de nombreux migrants entrant aux États-Unis d’Amérique arrivent malades ou sans les documents prouvant leurs antécédents médicaux.

Le président américain, Donald Trump (archives)

Aux points d’entrée officiels, les agents n’autoriseront que les citoyens américains, les résidents permanents ou les étrangers de pays sans droit de veto avec leur documentation appropriée.

À l’heure actuelle, il est confirmé environ 6 500 cas et plus de 100 décès dus à COVID-19 aux États-Unis d’Amérique. Selon les données des autorités fédérales et des États, alors que le Mexique en a à peine enregistré 82 cas.

Les organisations de défense des droits des immigrants ont alerté sur l’urgence sanitaire éventuelle à laquelle le gouvernement Trump sera confronté si le Coronavirus atteigne les centres de détention.

« Ils sont logés dans des espaces fermés et ont souvent des problèmes de santé. Sans la participation active de ceux qui gèrent l’établissement, ils ont peu de capacité à se renseigner sur les crises de santé publique en cours ou à prendre les mesures préventives nécessaires s’ils parviennent à en tirer des leçons », Plusieurs de ces organisations l’ont souligné dans une lettre au gouvernement.

Le Coronavirus a déjà eu ses effets sur les personnes privées de liberté avec des fuites massives dans les prisons du Brésil ou de l’Italie.

Vant Bèf Info (VBI)