Economie : ONAFANM atterrit aux Gonaïves, 1500 commerçantes ont reçu leurs chèques

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Une délégation de l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA), conduite par son directeur général Me Chesnel Pierre, a séjourné ce week-end aux Gonaïves, dans le département de l’Artibonite, dans le cadre de l’implémentation du programme de protection sociale et d’accompagnement aux petites commerçantes ONAFANM dans la Cité de l’Indépendance. Pas moins de 1500 femmes ont reçu chacune un chèque de 25 000 gourdes en vue de démarrer ou de renforcer leur commerce.

Gonaïves, le 31 janvier 2021. Elles étaient au nombre de 1500 petites commerçantes, communément appelées « Madan Sara, » venues des quatre coins de la cité de l’indépendance, Gonaïves (Artibonite) ce vendredi 29 janvier, qui ont reçu chacune un chèque de 25000 gourdes, dans de le cadre du programme ONAFANM.

La délégation de l’ONA (Office National d’Assurance Vieillesse) qui a séjourné ce week-end aux Gonaïves, était conduite par le directeur général de l’institution, Me Chesnel Pierre.

Pas moins de 1500 femmes ont reçu leurs chèques en cette occasion. Il s’agit d’un prêt de 25 000 concédé à un taux préférentiel de 1% le mois.

Me Pierre a rappelé que le programme ONAFANM est conçu pour appuyer les petites commerçantes qui, en général, sont obligées de contracter des prêts à des taux si élevés qu’on les assimile à des coups de poignard (ponya) dans le langage courant haïtien.

« ONAFANM n’est pas un coup de poignard mais la matérialisation des promesses d’accompagnement du président Jovenel Moïse » a indiqué Me Pierre.

Renouvelant sa volonté de continuer à étendre le programme ONAFANM dans les différentes régions du pays, tout au long du mandat du président Jovenel Moïse qui s’étend jusqu’au 7 février 2022, le DG de l’ONA invite les bénéficiaires à s’acquitter de leurs redevances envers l’institution afin de garantir la pérennisation du programme.

Lorsque vous payez vos dus, vous augmentez les chances des autres commerçantes de bénéficier du programme et d’améliorer leurs conditions de vie, a-t-il soutenu.

ONAFANM est un produit qui permet aux femmes qui n’ont pas facilement accès aux crédits, qui vivent dans les zones reculées ou qui sont membres d’associations de bénéficier de prêts à un taux imbattable de 1% afin de pouvoir créer ou de renforcer leurs petites entreprises.

« ONAFANM est conçu pour faciliter l’autonomie et l’indépendance des femmes et garantir plus d’équilibre dans les foyers, a dit Me Pierre, rappelant qu’après 20 ans de cotisation, et à partir de 55 ans, les bénéficiaires pourront normalement recevoir leur pension comme assurées de l’ONA.

Chesnel Pierre rappelle que le programme ONAFANM n’est pas le seul qui a été mis sur pied par l’administration du président Jovenel Moïse à travers l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA) pour appuyer les plus faibles.

Il cite entre autres ONA-Market et ONA-Pharma. Grâce à ces produits, les employés et les assurés de l’ONA peuvent bénéficier d’un rabais de 10 à 20 % dans certaines pharmacies et des supermarchés.

Me Pierre évoque aussi ONA-Étudiant qui est une forme d’appui aux étudiants leur permettant de subvenir à certains besoins durant leur cycle d’étude et d’intégrer plus facilement le marche du travail.

Il y a également ONA DIASPORA qui permet aux anciens assurés de l’ONA qui ont quitté le pays de continuer à payer leurs cotisations et qui offre la possibilité aux haïtiens vivant à l’étranger d’intégrer le système et de pouvoir bénéficier des prêts à l’ONA pour la réalisation de projets d’investissements afin de combattre le chômage dans le pays.

Me Pierre a aussi mis l’accent sur l’importance de la stabilité, soulignant qu’aucun projet de développement n’est viable dans un pays instable et d’ajouter que le dialogue reste la meilleure alternative à la résolution des crises.

Les bénéficiaires ont remercié le gouvernement, le chef de l’Etat Jovenel Moïse et le directeur général de l’ONA, Me Chesnel Pierre d’avoir pensé à elles et promettent qu’elles s’acquitteront de leurs redevances envers l’institution.

Elles font remarquer qu’en général, les prêts qu’elles bénéficient dans les institutions financières (ou bureaux) sont octroyés à des taux si élevés qu’elles se sentent esclaves de ces dernières. ONAFANM sonne la fin de l’esclavage et de l’exploitation, se sont-elles réjouies.

Vant Bèf Info (VBI)