Violence armée en Haïti : Jean Bertrand Aristide, peut-il s’ériger en donneur de leçon ?

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L’ancien Président Jean Bertrand Aristide déclare que la multiplication des actes de Kidnapping, d’insécurité qui détruit le pays est le résultat du coup d’État du 29 février 2004. Le leader charismatique du parti “Fanmi Lavalas” a fait cette déclaration lors de la cérémonie de collation de diplôme de son université ce dimanche 26 mars 2023. Mais pour certains observateurs, le Chef du parti de Tabarre n’est pas en odeur de sainteté et ne peut pas s’ériger en donneur de leçon.

Tabarre, le 27 mars 2023.- En présence des 230 étudiants des facultés de Droit et Sciences Politique, des sciences Économiques et Administratives, de la Médecine, et des Sciences infirmières de l’Université de la Fondation du Dr Aristide, le #1 du parti Fanmi Lavalas voulait tacler les promoteurs du nouveau contrat social. Ce document, ou tout simplement ce slogan, a été vendu comme la panacée aux maux d’Haïti lors des mouvements sociopolitiques ayant abouti au renversement d’Aristide du pouvoir, le 29 février 2004.

“La vie de tous les citoyens est menacée par cette insécurité dite contrat social”, a fait remarquer Jean Bertrand Aristide, qui invite la population à la solidarité en vue de vaincre le fléau de l’insécurité.

En revanche, certains observateurs estiment que l’ancien dirigeant haïtien n’est pas en odeur de sainteté, en ce qui a trait aux violences armées et la dégradation du climat sécuritaire dans le pays.

Ils mettent en avant l’existence lors du second mandat du Dr Jean Bertrand Aristide de 2001 à 2004, des groupes armés, soutenus et appuyés par le régime d’alors, ayant participé dans des actes d’assassinat odieux.

Ils citent en exemple, “Lame Dòmi nan Bwa” qui opérait à Petit-Goave, “Bale Wouze” à Saint-Marc, “Lame Kanibal” aux Gonaïves sans compter les groupes “OP” que dirigeaient des Chefs de gang appelés “Chimères” comme Dread Wilmé, Amaral, Billy, 2-Pac entre autres… Ces observateurs ne dédouanent pas l’ancien curé de la paroisse de Saint-Jean Bosco dans la circulation des armes illégales dans les quartiers populeux, où l’organisation politique avait une popularité certaine.

“La démobilisation des Forces armées d’Haïti en 1995 par l’ex-Président Jean Bertrand Aristide n’est pas sans conséquence dans la gangstérisation du pays”, analysent-ils.

Ces derniers, sur la base des éléments évoqués plus haut, estiment que l’élu du 16 décembre 1990 n’est pas irréprochable dans la détérioration des conditions sécuritaires du pays.

A rappeler que les communes de Port-au-Prince, Cité Soleil, Pétion-Ville, Croix-des-Bouquets, Tabarre, entre autres, sont sous l’emprise des groupes armés ayant dans leur rang des centaines de jeunes.

Vant Bèf Info (VBI)

Un commentaire

  • Jesse Dubreuil

    Comment Mr Aristide ne peut I’ll pas commenter l’actualite? A t il ete condamne? Si non voulez vous le bâillonner? I’m