FJKL et RNDDH divisés sur l’ordonnance du juge Ramoncite Accimé

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Après l’annonce de la Fondation je klere (FJKL) autour des mesures conservatoires prises à l’encontre des ex dignitaires et des entreprises suspectés d’implication dans la dilapidation des fonds PetroCaribe, les réactions pleuvent.

Port-au-Prince, le 27 mars 2019.- Contrairement à la directrice de la FJKL, Marie Yolaine Gilles, qui croit que le juge vient d’envoyer un signal encourageant, le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Pierre Esperance, préfère se questionner.

Le Directeur executif du RNDDH, Pierre Espérance (archives)

Pierre Espérance se demande, en effet pourquoi cette décision a été prise sans qu’aucune des personnalités concernées n’aient été préalablement auditionnées. Ainsi, doute-t-il de la volonté réelle du juge de mener l’enquête à bon port et attire l’attention sur l’absence de la compagnie Agritrans de la liste des compagnies qui ont vu leurs comptes gelés.

Alors que Marie Yolaine Gilles soutient que le juge vient de montrer qu’on ne pourra pas l’intimider, Pierre Espérance croit que le processus est « mené à l’envers ».

La fondation Je Klere a informé autour d’une ordonnance rendue le 21 mars par le juge Ramoncite Accimé sur la base du réquisitoire introductif du Commissaire du gouvernement. Ladite ordonnance demande que soit préservée la disponibilité de fonds et biens susceptibles de faire l’objet de confiscation.

Parmi les personnes citées dans l’ordonnance susmentionnée, on retient des ex premiers ministres, d’anciens directeurs généraux. Plusieurs entreprises dont une appartenant au Président Jovenel Moïse connue sous le nom de COPHENER.

Vant bèf info (VBI)