Haïti/ Décès: Funérailles de 5 personnes tuées par balles lors des mouvements de rues

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Les funérailles de cinq (5) personnes tuées par balles à Port-au-Prince, lors des récentes protestations de rues contre le Président Jovenel Moïse, ont été chantées ce mardi 19 novembre 2019, en l’église du Sacré Cœur de Turgeau. Les défunts Jean Belleville, Blanc Farah, Désinor Vaudreuil Bernard, Poustin Wilson et une mineure de 15 ans, Pierre Yasmine, sont identifiés comme des militants politiques par le secteur démocratique et populaire.

Port-au-Prince, le 19 novembre 2019. L’église du Sacré Cœur de Turgeau (Port-au-Prince), a été ce mardi 19 novembre 2019, le siège des funérailles de cinq personnes qualifiées de militantes politiques de l’opposition. Elles ont toutes été tuées à Port-au-Prince lors des récentes manifestations des rues qui visent à réclamer le départ du Président de la République Jovenel Moïse.

Ces funérailles ont été déroulées en présence de certains membres du Secteur Démocratique et Populaire dont l’avocat André Michel, le Député de Marigot, Déus Déroneth, des familles, amis et proches des victimes ainsi que des dizaines de militants politiques et représentants d’organisations de la société civile, entre autres.

Les cinq défunts, dont trois (3) garçons et deux (2) filles, répondent aux noms de Jean Belleville, Blanc Farah, Désinor Vaudreuil Bernard, Poustin Wilson et Pierre Yasmine, une mineure de 15 ans.

À sa sortie de l’église, le porte-parole du Secteur Democratique et Populaire Maître André Michel dénonce et condamne des actes d’assassinat et de brutalités policières contre plusieurs centaines de militants politiques qui revendiquent leurs droits, déclare-t-il au micro d’un reporteur de Vant Bèf Info (VBI).

L’avocat en a profité pour rappeler aux agents de la PNH que leur mission est de Protéger et Servir. Il les invite à rectifier le tir pour ne pas se laisser prendre dans le piège du pouvoir TÈT KALE. Cependant, l’homme de loi se dit déterminé à poursuivre la lutte qui vise à renverser le Chef de l’État au pouvoir.

À leur tour, les larmes aux yeux, les familles des victimes ainsi que d’autres militants politiques accusent le régime PHTK d’être la source d’approvisionnement en armes en munitions des bandits qui ne cessent de semer le deuil au sein des familles haïtiennes. « Que justice soit rendue aux victimes et que leur sang ne soit pas versé en vain », souhaitent-ils.

Vant Bèf Info (VBI)