Opération policière et groupes armés à Port-au-Prince, le « bras légal » fait défaut à la police

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Le centre ville de Port-au-Prince est paralysé depuis environ deux (2) semaines par une lutte sans merci entre gangs rivaux. La police dont la mission est de « Protéger et servir » a déclaré ne pas disposer de « moyens légaux » pour contrer l’action des individus armés.

Port-au-Prince, le 16 mars 2019.- Le porte-parole adjoint de l’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti (IG/PNH), Benjamin Jean-Claude a révélé, le 15 mars, que « l’institution policière n’a pas les moyens légaux pour mater les actions des gangs armés qui font régner leur loi dans les quartiers limitrophes du Bicentenaire ».

Le porte-parole adjoint de l’Inspection générale de la Police nationale d’Haïti (IG/PNH) Benjamin Jean-Claude (crédit photo : Le Nouvelliste)

Cette déclaration a été faite au moment où le porte-parole adjoint de l’IG/PNH présentait le bilan d’une tournée effectuée cette semaine dans le dé partement du Nord.

« Les policiers ont un statut civil et ne peuvent par conséquent se servir des armes de guerre », a lâché Benjamin Jean Claude prétextant que si un agent de la PNH affecté à n’importe quelle unité de l’instituion policière s’engage à intervenir au boulevard la Saline, Il répondra de ses actes par devant la justice.

Par ailleurs, le commissaire divisionnaire laisse croire que la PNH doit avoir le plein soutien des autorités constitués de l’État, avant de planifier une opération dans les quartiers affectés par la guerre des gangs armés.

Vant bèf info (VBI)

2 commentaires

  • jean pierre gauthier

    Alors la police ce sont des peureux qui travaillent la faite donc votre ouvrage comme il font au Québec

  • jean pierre gauthier

    Alors la police ce sont des peureux qui travaillent la faite donc votre ouvrage comme il font au Québec