Politique : le secteur démocratique et populaire affirme que le moment n’est pas propice au dialogue

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Port-au-Prince, le 28 décembre 2018.- Le « Secteur démocratique et populaire » de l’opposition a rejeté l’appel au dialogue lancé par le Premier ministre Jean Henry Céant, le 19 décembre dernier, en vue d’explorer des pistes de solutions à la crise politique qui se développe dans le pays.

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Des membres du secteur dit démocratique et populaire de l’opposition (archives)

Dans une correspondance adressée au chef du gouvernement, le 27 décembre 2018, le secteur dit démocratique et populaire a estimé que « le moment n’est pas propice au dialogue ». Il en a profité rappeler qu’i avait proposé la tenue d’une « conférence nationale haïtienne souveraine aux fins de jeter les bases pour la construction d’un nouveau projet de société ».

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Cependant, l’opposition dit déplorer « les derniers actes de répression politique et le massacre d’État à La Saline perpétrés sous le gouvernement Céant dont le Premier ministre est le président du Conseil supérieur de la police nationale (CSPN) ».

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« Il y a lieu de souligner la volonté manifeste du pouvoir en place de faire obstacle à la réalisation du procès PetroCaribe, la protection accordée aux auteurs et complices des actes ci-dessus mentionnés », lit-on dans cette correspondance.

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Ainsi, a-t-elle poursuivi que « le Secteur démocratique et populaire, fidèle à ses convictions, croit que le départ du Président Jovenel Moïse doit être le premier point dans tout agenda de dialogue politique sérieux ».

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« C’est pourquoi, à cette phase cruciale de la vie nationale, le Secteur démocratique et populaire réitère que la solution à la crise politique actuelle passe d’abord et avant tout par le démission du Président Jovenel Moïse, condition sine qua non à l’aboutissement du procès PetroCaribe et à l’organisation de la Conférence nationale haïtienne souveraine », a rencheri cette correspondance.

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Vant bèf info (VBI)