Marche pacifique à Port-au-Prince pour continuer de dénoncer la circulaire 114-2

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L’Union nationale des sous-agents de transfert d’Haïti (UNATHA) a organisé le lundi 12 octobre 2020 une marche pacifique à travers les rues de la capitale haïtienne. Les protestataires continuent de demander au gouverneur de la Banque Centrale, Jean Baden Dubois, de rentrer la circulaire 114-2 portant sur le fonctionnement des maisons de transfert.

Port-au-Prince, le 12 Octobre 2020._À l’initiative des responsables de la structure baptisée « Union des sous-agents de transfert d’Haïti (UNATHA), une marche pacifique a été organisée ce lundi à Port-au-Prince.

Cette initiative des sous-agents de transfert vise à dénoncer la mise en application de la circulaire 114-2 publiée par la Banque de la République d’Haïti (BRH) régularisant le fonctionnement des bureaux et maisons de transfert.

Selon ladite circulaire , « les banques et les maisons de transfert sont tenues de payer les transferts internationaux en monnaie étrangère si le bénéficiaire reçoit les fonds sur son compte de dépôt en dollars américains domicilié dans une institution financière ; en gourdes si le bénéficiaire reçoit le paiement à n’importe quel point de service (succursale, agence, bureau, kiosque) ou sur un instrument de paiement »

Brandissant des pancartes sur lesquelles sont portées leurs revendications, les protestataires sont partis de l’Avenue Marting Luther King en mettant le cap sur les locaux de la BRH à la rue Pavée, au centre-ville de Port-au-Prince.

Les initiataires de ce mouvement n’ont pas atteint leur objectif car ils ont été empêché par des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH). Ils ont dû rebrousser chemin afin de prononcer le discour final devant les locaux du ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales (MICT).

Dans sa déclaration, le président de ladite association, Renel Pierre, invite Jean Badin Dupois à rentrer la circulaire afin que les bureaux et les maisons de transfert puissent reprendre service.

« Nous ne voulons pas fermer les portes des maisons de transfert mais nous sommes contraints de le faire. Il faut que le gouverneur retourne sur cette décision pour permettre à la population de fréquenter ces institutions commerciales », a conclu Renel Pierre.

Vant Bèf Info (VBI)