Le parti PLANSPA amorce le dialogue politique

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La crise haïtienne devient de plus en plus aigue et inquiétante ces derniers temps. Les partis sont réticents à s’engager dans la voie du dialogue qui est pourtant, la seule planche de salut dont nous disposons, estiment les responsables du parti PLANSPA, qui invitent une centaine de partis et d’organisations de la société civile à donner sa chance à un dialogue franc pour sortir le pays de l’ornière de la pauvreté et de l’instabilité constante.


Port-au-Prince, le 24 avril 2021. Le président du Parti PLANSPA, le professeur Dieudonné Lhérisson avait annoncé, le lundi 19 avril dernier, qu’il allait prendre l’initiative d’inviter les acteurs politiques et de la société civile à participer à un dialogue franc et inclusif en vue de sortir le pays de la crise et il vient de passer de la parole aux actes.


En effet, plus d’une centaine de structures politiques et de la société civile doivent être conviées à prendre part à ces pourparlers afin d’éviter que « cette poudrière qu’est devenu le pays » n’explore à nos visage à tous. Et jusqu’à vendredi, des invitations ont été envoyées et reçues par plus d’une quinzaine de partis politiques et structures de la société civile, nous apprennent des membres du directoire du Parti PLANSPA.


Les conditions de vie de la population se dégradent un peu plus chaque jour et la situation sécuritaire est délétère, écrit le Parti PLANSPA dans l’invitation, ajoutant seul un dialogue franc et inclusif nous permettra d’éviter le pire.


Le Parti PLANSPA déplore que nous les haïtiens, nous continuons dans une dynamique de destruction plus de 215 ans après l’assassinat de Jean-Jacques Dessalines, le père fondateur de la nation haïtienne. Que, depuis tout ce temps, nous nous sommes trainés ou fait trainer dans la boue de nos luttes et querelles intestines.
Nous avons raté l’occasion de faire de l’année 1986 (après le départ de la dictature de Duvalier, NDLR), l’inauguration d’une nouvelle ère, nous en avons plutôt fait le début d’une transition indéfinie qui nous retient encore prisonniers de nos indifférences et de nos désaccords, déplore le parti PLANSPA.


Mais tout n’est pas perdu et on peut encore sauver le pays en jouant la carte du dialogue pour travailler dans le sens d’une Haïti progressiste, prospère et sécuritaire, écrit le parti dont Dieudonné Lhérisson est le président qui prône l’équilibrisme politique et social.


Il fait remarquer que, d’une façon ou d’une autre, nous avons tous une part de responsabilité dans la situation dans laquelle se trouve actuellement le pays et nous avons le devoir d’en être conscients et d’assumer nos responsabilités pour aboutir à un changement véritable.
Le parti juge raisonnable que les partis choisissent eux-mêmes l’instance médiatrice, rappelant que le dialogue est notre seule issue.


Parmi les leaders et dirigeants qui ont déjà reçu l’invitation nous pouvons citer Jean-Bertrand Aristide de l’Organisation Fanmi Lavalas, Jude Célestin de l’Organisation Socio-Economique pour la République d’Haïti (OSER-Haïti), Éric Jean-Baptiste du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes (RDNP), Cholzer Chancy l’Alliance pour une Nouvelle Société sans Exclusion, Edwin Zeny du Rassemblement Patriote Progressiste pour le Développement, Paul Denis de INIFOS, Antonio Chéramy de Matris Liberasyon, Evalière Beauplan du Mouvement pour la Libération d’Haïti, Jerry Tardieu de En Avant, Victor Benoit du Rassemblement Social-Démocrate pour le Développement d’Haïti, Youry Latortue de Ayiti An Aksyon, Joseph Lambert de Konbit Nasyonal, Reginald Boulos du Mouvement Twazyem Vwa (MTV-Haïti) ainsi que les responsable du secteur démocratique et populaire.


Vant Bèf Info (VBI)