Le directeur général de l’Institut National de la Réforme Agraire accusé de corruption par des employés

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Plusieurs employés de l’Institut National de la Réforme Agraire (INARA) se sont plaints des manœuvres du directeur général, Eberle Armand, qu’ils accusent de corruption et de népotisme, entre autres.

Port-au-Prince, le 8 février 2022. Selon plusieurs employés, le directeur général de l’Institut National de la Réforme Agraire (INARA), M. Eberle Armand, a favorisé ses proches pour l’obtention de contrats au sein de l’institution. Du pur népotisme, ont-ils souligné.

Ils dénoncent également des cas de corruption, faisant état de plusieurs demandes de remboursement dont celle relative à une enveloppe de 485 mille gourdes que le directeur général affirme avoir avancée à l’administration pour la distribution de nourriture.

Il avait, auparavant, demandé à être remboursé pour une distribution de kits et de masques durant la crise sanitaire en lien avec le Coronavirus, informe un employé.

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Un cadre de l’INARA qui affirme n’avoir jamais été averti, a été mis en disponibilité sans solde par le directeur général qui l’assimile à un élément de blocage.

Dans la réalité, j’ai été placé dans son collimateur parce que j’ai refusé d‘enfreindre la loi, nous a-t-il dit, soulignant que M. Armand a aussi l’habitude de transférer certains employés qui refusent de le suivre dans la mauvaise voie.

Nous avons aussi appris d’une plainte a été déposée à l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) par l’un des employés qui s’estiment victimes des manœuvres du directeur général dont nous n’avons pas réussi à joindre.

L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) et les ministères des finances et de l’agriculture devraient plancher sur la gestion de M. Armand, en poste depuis 2017, soutiennent des employés.

Vant Bèf Info (VBI)