La Fondasyon Je Klere exige la démission du juge Wando Saint-Villier du CSPJ

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L’organisation de droits humains appelle le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire à interdire au conseiller Saint-Villier de siéger au CSPJ. Il n’a plus les qualités de représenter les tribunaux de première instance car il est actuellement le doyen du tribunal de Hinche, soutient la FJKL.

Port-au-Prince, le 1er mars 2023. Dans une correspondance, La Fondasyon Je Klere (FJKL) demande au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ) d’interdire au conseiller Wando Saint-Villier de siéger, en attendant la tenue des élections  des juges du TPI (Tribunal de Première Instance) devant le remplacer .

Le magistrat Saint-Villier était élu à titre de représentant des tribunaux de première instance au CSPJ, en  avril 2021 et il a pris ses fonctions le  1er octobre 2021.

A ce moment-là,  le juge Wando Saint-Villier faisait office de  doyen du tribunal de première instance de Jacmel.

Il a été muté à un autre poste dans le système judiciaire durant son mandat, en juin 2022.

Wando Saint-Villier est actuellement le  doyen du tribunal de première instance de Hinche, en violation flagrante de l’article 10 de la loi créant le CSPJ,  a dénoncé la FJKL.

L’organisme de défense des droits humains invite le CSPJ à mettre en branle les prescrits de l’article 11 de la loi portant création du CSPJ qui dispose: << si l’ un des membres du conseil vient à perdre sa qualité en cours de mandat, il sera procédé à son remplacement dans les formes et les conditions prévues à la présente loi. Celui qui le remplace continue le mandat pour le temps qui reste à courir>>.

En conséquence, la FJKL exige la démission de Wando Saint-Villier du CSPJ.

La FJKL rappelle que dans un message vocal devenu viral sur les réseaux sociaux, le juge Saint-Villier a vertement critiqué ses collegues  pour la non certification du juge Yvelt Petit Blanc de la juridiction de la Croix-des-Bouquet.

La FJKL crie au scandale soulignant que Saint-Villier avait qualifié de criminelle la décision du CSPJ de ne pas certifier son ami issu de la même association de juges que lui APM.

Contacté à ce sujet, il dit regretter la diffusion d’un message privé partagé à un ami. Il affirme que la décision du cspj est irrévocable.

Beethovens François Fils 
Vant Bèf Info (VBI)