Haïti/violence des gangs : le RENAVICH-HAITI sonne l’alarme humanitaire

Getting your Trinity Audio player ready...

Le Réseau national des victimes de crimes contre l’humanité en Haïti (RENAVICH-HAITI) se dit très préoccupé par la recrudescence des actes de terrorisme en Haïti. Cette nouvelle structure de défense des droits humains et membre de l’Observatoire haïtien pour le droit et la liberté de la presse, assimile les actes de violences perpétrés dans le pays à des crimes contre l’humanité.

Port-au-Prince, le 2 avril 2024.- Dans une note signée par sa présidente, Meherline Antoine, le RENAVICH-HAÏTI déplore la détérioration de la situation marquée par des violations systématiques des droits fondamentaux de l’homme.

La responsable du RENAVICH-HAÏTI affirme que le mépris total des autorités envers le sort des populations victimes de ce qu’elle qualifie de terrorisme d’État prouve que les gangs répondent à une volonté politique.

Ces groupes armés sont soutenus par des intérêts financiers puissants, déplore-t-elle.

À cause de l’acharnement des gangs armés, des milliers de familles se retrouvent sans abri, sans nourriture, sans accès à l’eau potable et aux services de base.

Des centaines d’enfants se retrouvent orphelins. L’organisation souligne également les séquelles psychologiques et l’avenir sombre qui attend les jeunes.

Les destructions et le vandalisme des lieux qui accueillaient les réfugiés aggravent leur situation, note le RENAVICH-HAÏTI.

L’organisation indique que les déplacés subissent des représailles dans des zones inconnues, tandis que d’autres sont pris pour des bandits par les forces de l’ordre en raison de leur apparence ou de l’absence de pièces d’identification.

Appel humanitaire

Tout en lançant un appel humanitaire aux instances internationales en faveur des victimes, le RENAVICH-HAÏTI dénonce également le comportement qualifié d’opportuniste de certains acteurs.

Ces derniers, déplore-t-il, cherchent à profiter de la misère des plus vulnérables.

Face à cette crise humanitaire, il est impératif que la communauté internationale réagisse rapidement pour venir en aide aux victimes, conclut le RENAVICH-HAÏTI.

Jean Allens Macajoux

Vant Bèf Info (VBI)