Haïti/politique : La Force Louverturienne Réformiste prône l’organisation urgente d’un sommet national

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La Force Louverturienne Réformiste appelle à l’organisation urgente d’un sommet national, en vue de « vider les contentieux du moment et empêcher le pays de sombrer dans le chaos. Dans un document de proposition de sortie de crise signé de son président, Emmanuel Ménard, le regroupement de l’Arcahaie appelle à l’émergence d’une nouvelle classe politique, composée de femmes et d’hommes porteurs d’un nouveau courant démocratique.

Arcahaie, le 18 mai 2021.- « Le pays est pris en otage par des acteurs politiques », dénonce la « Force Louverturienne Réformiste, dans une note signée de son président. Fort de ce constat, la Force Louverturienne Réformiste opte pour la tenue d’un sommet national entre tous les acteurs politiques et les secteurs organisés du pays, de la diaspora. Du même coup, elle appelle à l’émergence d’une nouvelle classe politique pouvant apporter de nouveaux courants de pensées démocratiques.

Dans la foulée, un protocole d’accord a été signé entre les représentants des forces politiques et de la présidence, en présence des représentants de la société civile haïtienne et de la communauté internationale, selon une note du regroupement signée de son président Emmanuel Ménard.

Cet accord concernerait « la création de conditions susceptibles de favoriser une entente politique en vue rétablir la paix et la sérénité par la suspension des activités du conseil électoral, le départ volontaire mais effectif de Monsieur Jovenel Moïse de la Présidence dans le cadre dudit accord, un mois avant la fin de l’exercice fiscal, soit le 31 août 2021 avec les garanties de droit sans obstruer les actions de la justice, la formation d’un Gouvernement Transitoire de Salut Public avec un Premier Ministre de
consensus agréé par l’assemblée des signataires de l’accord » entre autres.

Par ailleurs, cet accord insinue qu’un conseil des ministres sous la présidence d’un Premier Ministre de consensus reste en
fonction pour assurer exceptionnellement les charges du pouvoir exécutif et prendre les
dispositions pour « la tenue des grands procès pour corruption comme les affaires CIRH, PETRO
CARIBE et les crimes de sang spectaculaires perpétrés contre la population, d’un dialogue national devant aboutir éventuellement à l’adoption d’un pacte national de bonne gouvernance, et enfin la tenue d’élections générales dans un délai ne dépassant pas six mois après la
mise en branle du processus électoral ».

Vant Bèf Info (VBI)