Haïti : Une écolière de 17 ans enfante pour son professeur
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Un professeur de l’école nationale d’Anse d’Hainault aurait mis enceinte une écolière de 7ème année fondamentale, âgée de 17 ans. La mineure a accouché le 6 mai dernier et a mis au monde un petit garçon. L’information est parvenue à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI) par l’Initiative Départementale contre la Traîte et le Trafic des Enfants (IDETTE).
Anse d’Hainault, le 12 mai 2021.- Il s’appelle Bernice Saint Louis. Il est Professeur de Sciences Sociales à l’école nationale d’Anse d’Hainault, dans le département de la Grand’Anse d’Haïti. Selon les informations parvenues à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI) par l’Initiative Départementale contre la Traîte et le Trafic des Enfants (IDETTE), cet enseignant aurait mis enceinte une écolière de cette institution scolaire en classe de 7ème année fondamentale.
Âgée de 17 ans, cette mineure a mis au monde son enfant de sexe masculin, le 6 mai 2021.
Dans un premier temps, lorsque le scandale a éclaté, le professeur Saint Louis, devant la rondeur du ventre de son élève, avait nié d’avoir des relations sexuelles avec elle. Toutefois, il s’était engagé, comme un bon Samaritain, de s’occuper de l’enfant après l’accouchement de son écolière qui suivait religieusement en classe ses cours de Sciences Sociales.
Quelque temps plus tard, après la venue du petit garçon, Bernice Saint Louis est revenu sur ses premiers propos et a avoué avoir eu des relations sexuelles avec son écolière au cours du mois de décembre 2020. Toutefois, le professeur refuse toujours d’admettre qu’il est le père biologique du bébé de la mineure. Toutes ces informations sont fournies à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI) par l’IDETTE.
Par ailleurs, l’Initiative Départementale contre la Traite et le Trafic des Enfants souligne que ce professeur par le simple fait qu’il a eu des rapports sexuels avec la mineure devrait tomber sous les dispositons du décret de 6 juillet 2005 (Moniteur 11 août 2005) en son article 2 qui stipule ce qui suit : « Quiconque aura commis un crime de viol ou sera coupable de toute agression sexuelle, consommée ou tentée avec violence, menaces, surprise ou pression psychologique contre la personne de l\’un ou l\’autre sexe, sera puni de dix ans de travaux forcés. »
De surcroit, cette organisation de défense des droits humains dit déplorer que la violence en milieu scolaire poursuit son chemin dans le département de la Grand’Anse, où dans la plupart des cas les agresseurs, selon l’IDETTE, jouissent de l’impunité en fonction de leur appartenance politique.
Vant Bèf Info (VBI)