Sciences / Coronavirus : Une étude américaine démontre que la chaleur et le soleil pourraient affaiblir le virus

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Le nouveau coronavirus, responsable de la pandémie de Covid-19, s’affaiblit dans une atmosphère chaude et humide ainsi que sous les rayons du soleil. C’est du moins ce que révèle une étude du gouvernement américain présentée jeudi à la Maison Blanche. Le Président américain Donald Trump a déclaré que les observations des chercheurs devraient être interprétées avec précaution.
 
Etats-Unis d’Amérique, le 24 Avril 2020.- Selon une étude du gouvernement américain, présentée jeudi 23 avril à Washington, le virus responsable de la pandémie de Covid-19 s’affaiblit dans une atmosphère chaude et humide ainsi que sous les rayons du soleil.

Cette étude, selon les experts pourrait alimenter les espoirs que le coronavirus va imiter le comportement d’autres maladies respiratoires, comme la grippe, qui sont généralement moins contagieuses en période estivale. Mais le coronavirus s’est aussi avéré meurtrier dans des lieux comme Singapour alors que les températures y étaient estivales, mettant en doute un lien entre comportement du virus et facteurs environnementaux, ont –ils  avancé.

«Notre observation la plus frappante à ce jour est l’effet puissant que semble avoir la lumière du soleil pour détruire le virus, aussi bien sur des surfaces que dans l’air», a déclaré un haut responsable du département de la Sécurité intérieure Bill Bryan. «Nous avons vu un effet similaire à la fois des températures et de l’humidité. La hausse des températures ou de l’humidité, ou des deux, est généralement moins favorable au virus», a ajouté ce responsable, présentant les résultats préliminaires de cette étude.

De son côté, le président américain a déclaré que les observations des chercheurs devraient être interprétées avec précaution. Donald Trump a toutefois dit aussi y voir la justification de propos tenus ultérieurement sur un possible recul de la pandémie pendant l’été.

Les chercheurs en ont conclu que des conditions estivales pouvaient créer « un environnement dans lequel la transmission peut être réduite ». Mais cela ne signifie pas que l’agent pathogène soit éliminé entièrement. Et les résultats de cette seule étude ne sauraient justifier une levée des mesures de distanciation sociale actuellement en vigueur aux Etats-Unis d’Amérique, ont-ils mis en garde.
 
Vant Bèf Info (VBI)