RNDDH : 40 morts et 50 institutions vandalisées en février 2019

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40 personnes tuées, 50 institutions privées et/ou publiques ont subi des actes de vandalisme tel est le bilan des dégâts enregistrés au cours de la période appelée « pays lock ».

Port-au-Prince, le 20 mars 2019.- Au moins 40 personnes ont été tuées à travers le pays durant la période baptisée « pays lock ». Au cours de cette période comprise entre le 7 et le 17 février 2019, l’opposition avait déclenché une vague de protestations pour exiger le départ du Président Jovenel Moïse.

Vue partielle de la rue Saint-Honoré (Port-au-Prince), au cours de la période baptisée « pays lock » / photo internet

Selon un rapport publié par le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), parmi les 40 victimes recensées, « 17 d’entre elles soit un pourcentage de 42 % ont reçu une balle à la tête ». La plupart d’entre elles ont été tuées à l’arme blanche, a poursuivi ledit rapport.

« 27 victimes ont été recensées dans le département de l’Ouest, trois (3) dans le Nord, deux (2) dans l’Artibonite, trois (3) dans le Sud’Est, un dans le Centre, deux (2) dans les Nippes et deux (2) dans le Nord’Est », a indiqué le RNDDH.

Selon ce dernier, « des juges de paix ont pu dresser le constat légal de certaines victimes enregistrées dans plusieurs communes situées dans l’aire metropolitaine de Port-au-Prince dont Delmas et Cité Soleil. Cependant, les autorités n’ont pas reussi à identifier d’autres cadavres faute de pièces d’identité », a-t-il renchéri.

En ce qui concerne le bilan des institutions et/ou entreprises ayant été vandalisées ou incendiées durant la période susmentionnée, 12 stations services, six (6) institutions bancaires, 23 autres entreprises commerciales privées, deux (2) établissements scolaires, un hôpital, une université et sept (7) maisons privées ont subi au moins des dommages.

Vant bèf info (VBI)