Lutte contre les violences basées sur le genre: des journalistes s’engagent

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Des journalistes haïtiens réaffirment leur engagement à participer, de manière plus active, à la lutte contre les Violence Basées sur le Genre en Haïti. Ils ont pris part, le mercredi 12 avril dernier, à un atelier d’échanges sur les VBG à l’initiative de  l’Office de la Protection du Citoyen avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les droits humains.

Port-au-Prince, le 14 avril 2023. Cet atelier d’échanges a eu lieu à la salle de conférence de l’OPC, sur la route de Bourdon.

Empêché, le protecteur du citoyen n’a pu lire son message de circonstance. Ce que le protecteur adjoint, Me Amonce Auguste, s’est chargé de faire.

Il a souligné l’importance de développer une plus grande synergie entre les enquêteurs de l’OPC, les travaileurs sociaux, les journalistes et les défenseurs des droits humains afin d’arriver à des stratégies efficaces pouvant freiner le phénomène de la violence sexuelle dans le pays.

La violence sexuelle, à l’instar d’autres crimes organisés, est à la hausse, a souligné Me Hédouville, faisant remarquer que les victimes augmentent surtout dans les zones controlées par des bandits armésqui sèment le deuil dans les familles haïtiennes, fait-il remarquer.

Aussi, dit-il, notre devoir est de répertorier ces cas, les documenter, identifier les présumés criminels dans une perspective de justice et de réparation pour les victimes.

Me Hédouville rappelle que cela nécessite l’implication directe des ONGs des droits de l’homme mais aussi des travailleurs de la presse.

Dans leurs interventions respectives, Dotélie Félix qui est l’adjointe de la cheffe de service « Femmes et Enfants », Angela Calixte, au nom de laquelle elle s’exprimait, et la journaliste Lovely Stanley Numa, ont toutes deux mis l’accent sur la nécessité de traiter les cas de VBG avec beaucoup de professionnalisme.

Elles ont évoqué les différentes formes de violences basées sur le genre et ont souligné le rôle des journalistes dans la lutte visant à les combattre.

Plusieurs groupes de travail ont été constitués et ont fait des propositions sur la façon dont les journalistes peuvent mieux participer dans la lutte contre les VBG.

Nous tiendrons compte de vos propositions, a garanti le protecteur adjoint, remerciant les journalistes d’avoir pris part à cet atelier d’échanges sur les violences sexuelles.

Vant Bèf Info (VBI)