Honneur et mérite : plusieurs personnalités distinguées en cette fin d’année par l’organisation Justice et Solidarité

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Port-au-Prince, le 30 décembre 2018.- L’organisation de défense des droits humains reconnue sous le nom de Justice et Solidarité a honoré une douzaine personnalités évoluant dans divers secteurs de la vie nationale dont les droits humains, la justice et le journalisme.

Photo de souvenir des responsables de l’organisation Justice et solidarité avec les récipiendaires (photo de courtoisie)

Selon les responsables de ladite organisation, « cette action vise à mettre en lumière des valeurs de la société haïtienne ». Elle a été l’occasion d’ « honorer  3 personnalités évoluant dans le domaine des droits humains Jacceus Joseph, Marie Yolène Gilles et Antonal Mortimé », a indiqué les représentants de Justice et Solidarité.

Ces derniers ont également honoré trois (3) journalistes à savoir Beethovens François Fils de Radio télé kiskeya, Gabriel René de Radio Ibo et Guerrier Dieuseul de Caraïbe FM.

Aussi, les juges Félismé Benjamin, Modlair Barthélus et Fleurimond Exumé ont été distingués par l’organisation susmentionnée. Me Marc Antoine Maisonneuve, lui, a remporté la palme comme avocat de l’année, toujours selon Justice et Solidarité.

En marge de cette cérémonie, Me Marc Antoine Maisonnoeuvre en a profité pour annoncer le dépôt d’une plainte dans le cadre du dossier de Franck François (tué lors des protestations politiques du 18 novembre 2018). Aussi, a-t-il critiqué le fait que plusieurs manifestants ont été tués d’une balle à la tête, au cours de cette protestation.

Pour sa part, le journaliste Beethovens Francois Fils, journaliste de l’année, selon l’organisation susmentionnée, a déclaré que « ce prix sera pour lui un leitmotiv pour continuer de faire son travail avec professionnalisme », car l’ « heure est grave », a-t-il ajouté.

Avant de dédier ce prix au staff de la radio télé Kiskeya dont les locaux ont été ravagés par un incendie, le 21 décembre, Beethovens François Fils a également dénoncé la « banalisation de la vie humaine dans le pays ainsi que la prolifération des zones de non droit en Haïti.

Vant bèf info (VBI)