Haïti-Crise : L’ opposition incite les militants à s’inviter à toute éventuelle reprise des négociations

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Le porte-parole de la structure dénommée, secteur démocratique et populaire, à appeler les militants à s’inviter à la reprise des pourparlers entre des protagonistes de la crise. Tout en restant hostile à la tenue de ces assises, André Michel incite les partisans de l’opposition à les boycotter.

Port-au-Prince, le 4 Février 2020 :-Echec, pas échec, définitivement, les pourparlers engagés pour parvenir à une résolution concertée de la crise politique n’est pas l’affaire de l’opposition dite radicale. D’ailleurs, de ceux là qui y ont pris part, les responsables de la branche l’opposition dite radicale s’en moquent.

Et tandis que les participants au récent dialogue qui s’est tenu à la Nonciature apostolique, projettent de reprendre les pourparlers, l’aile dure de l’opposition n’entend pas se laisser faire une nouvelle fois. A tous les militants, il est demandé de s’inviter aux assises. Porte-parole et l’un des chefs de fil de la mouvance anti-Jovenel au sein du groupement baptisé, secteur démocratique et populaire, André Michel est sans équivoque.

« Désormais plus rien sans le peuple ». C’est fort de ce leitmotiv que l’homme de loin et activiste politique se propose de mobiliser partisans et sympathisants de l’opposition à s’introduire dans les pourparlers, ceci, peu importe où, qu’ils se tiendront.

Toutefois, a quelque chose malheur est bon, semble dire quant lui, l’ancien senateur, Nènèl cassy . S’il est vrai que les participants au dialogue inter-haïtien n’ont pas pu arriver à un accord, ces discussions ont attiré l’attention des leaders du secteur démocratique et populaire sur les défections qui ont eu lieu au sein de l’opposition. L’ex elu des Nippes se dit en effet stupéfait de constater un changement de position parmi ceux qu’il considère désormais comme des anciens alliés.

« C’est difficile pour nous de comprendre, de voir que des gens qui, en 2019 s’accrochaient au départ sans condition de Jovenel Moïse, changer de position aujourd’hui », s’étonne Nenel Cassy.

La mobilisation anti-gouvernementale doit se poursuivre. Nenel Cassy, André Michel et leurs partisans y tiennent. Toute solution à la crise doit nécessairement passer par le départ du président Jovenel Moïse du pouvoir. En effet, sur ce point, ces opposants n’entendent pas lâcher du lest.

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