Haïti/Sécurité : les gangs armés paralysent toutes les institutions, l’avenir est incertain

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Depuis plusieurs semaines, les écoles, les églises, les universités, les hôpitaux, les prisons sont dans le viseur des gangs armés. Ils ont, en effet, attaqué les prisons civiles de Port-au-Prince et de la Croix-des-Bouquets. Ils s’en sont pris à la faculté des Sciences, aux hôpitaux Saint François de Sales et Asile Français et continuent de semer la terreur dans la capitale haïtienne.

Port-au-Prince le 26 mars 2024. La capitale haïtienne est en proie à une vague de violences orchestrées par des bandits armés. Ils tuent, violent, kidnappent et incendient. Même les institutions scolaires ne sont pas épargnées. Face à cette situation alarmante, plus d’un se questionne sur l’avenir du pays, plongé dans une crise sécuritaire aiguë.

Tôt ce mardi 26 mars, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Les locaux de L’École Mixe les Frères Nau située à la rue du Centre, en plein cœur de Port-au-Prince ont été incendiés. Selon les premiers éléments d’informations, le sinistre serait l’œuvre des bandits qui étendent leurs tentacules dans la capitale haïtienne.

Dans une vidéo amateur diffusée sur les réseaux sociaux on peut voir que l’établissement scolaire est en feu. Aucun bilan n’est encore dressé par les responsables toutefois, selon les premiers éléments d’information, les dégâts seraient considérables.

Parallèlement, des bandits armés ont pillé les locaux de l’École nationale des arts (Enarts). Dans la soirée du lundi 25 au mardi 26 mars 2024. Plusieurs matériels ont été dérobés, a-t-on appris.

Grande figure de la révolution française, Georges Jacques Danton eut un jour à dire « Après le pain, l’éducation est le premier besoin d’un peuple ». Aujourd’hui, Haïti a tout perdu. L’insécurité alimentaire frappe de plein fouet à cause de la montée spectaculaire de l’insécurité.

Ce fléau contraint de nombreuses institutions scolaires à garder leurs portes fermées. Qui pis est, la majorité des intellectuels haïtiens fuient le pays par peur d’être victimes, d’autres n’ont nulle part où aller.

Les écoliers et les universitaires sont restés chez eux à cause des actes liés aux banditismes. À cet effet, l’éducation est en voie de disparition. L’avenir du pays est incertain.

Haïti est ruinée. Même les écoles, les universités, les hôpitaux ne sont pas épargnés des actes de malveillance orchestrée par les gangs armés. Pas moins de 18 hôpitaux ont été pillés puis vandalisés par les associations criminelles. Plusieurs postes de police (commissariats et sous-commissariats entre autres) et plusieurs facultés de l’Université d’Etat d’Haïti ont été pillés et vandalisés.

Erold Théodore

Vant Bèf Info (VBI)

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