Quand est ce que la libre circulation des citoyens sera-t-elle effective, s’interroge l’OPC

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Le premier ministre Ariel Henry a promis pour cette année, la libre circulation des citoyens. Cependant, les enlèvements se multiplient et les victimes ne se comptent plus. Ainsi, le rapt collectif vendredi de 8 personnes dont 6 religieuses à Port-au-Prince traduit la triste réalité du quotidien des haïtiens.

L’Office de la Protection du Citoyens (OPC) est plus que consterné par cette situation. Dans une note, le protecteur Renan Hédouville rappelle que ces enlèvements interviennent trois semaines après l’annonce d’Ariel Henry.

En effet, le premier ministre avait promis que cette année serait celle de la libre circulation des personnes.

« À quand effectivement la libre circulation des citoyens et citoyennes dans le pays ? À quand la fin des atrocités, des cruautés sur les femmes et les enfants en Haïti ?, dit la note.

L’OPC soutient que l’enlèvement des religieuses est « une incitation à la souillure et à la profanation généralisée. Effacer sans délai toute souillure, toute affaire cessante», exige le protecteur du citoyen.

Comme s’ils voulaient défier l’autorité de l’État, les ravisseurs ont agi en plein jour. Ils ont commis leur forfait dans les environs du palais présidentiel, note le protecteur du citoyen.

Aussi, demande-t-il aux autorités de tout mettre en œuvre pour obtenir la libération des otages. Il exige également la libération de tous ceux qui sont en captivité.

« C’est la responsabilité de l’État de garantir la sécurité des vies, des biens, et des citoyens », écrit Me Hédouville.

Il se dit solidaire à la congrégation des Sœurs de Sainte-Anne, communauté à laquelle appartiennent les religieuses enlevées.

Si autrefois, l’habit faisait reconnaître et protéger ceux et celles qui les portaient, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les victimes se comptent dans tous les secteurs. Des policiers, militaires, moines, religieux, professionnels de la santé ne sont pas épargnés.

Des autorités judiciaires, étudiants, élèves, ressortissants étrangers ou Diplomates, fonctionnaires internationaux, journalistes sont parmi les victimes.

Parallèlement, l’OPC condamne aussi le viol d’une fillette de 3 ans, à Dame Marie, dans le département de la Grand-Anse. La victime a eu sa partie abîmée jusqu’à l’anus. Il s’agit d’une horreur indescriptible.

Vant Bèf Info (VBI)