« Haïti face à la menace des gangs : Une lutte cruciale pour garantir la sécurité et le futur du pays. »
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Le fléau des gangs en Haïti n’est pas une nouveauté. Depuis des années, ces groupes armés ont pris le contrôle de nombreux quartiers, semant la terreur parmi les populations et entravant le développement du pays. Mais la situation semble empirer de jour en jour, avec une recrudescence de la violence et une multiplication des exactions commises par ces milices urbaines.
Port-au-Prince , le 25 septembre 2023.- Face à cette menace, les autorités haïtiennes doivent prendre leurs responsabilités pour garantir la sécurité des citoyens et rétablir l’ordre dans les quartiers les plus touchés. Cela suppose une mobilisation sans faille des forces de l’ordre, mais aussi une coopération renforcée avec les communautés locales et la mise en place de politiques publiques adaptées pour prévenir le phénomène des gangs.
Le premier ministre haïtien, Ariel Henri, a appelé ce lundi à lutter contre les gangs avec détermination, lors d’une conférence de presse à l’aéroport international Toussaint Louverture. Il a souligné que les gangs ne peuvent apporter ni paix ni sécurité, mais au contraire favorisent l’auto-déchirement et la division dans la société haïtienne.
Les crimes commis par les gangs ne sont pas seulement des atteintes à la sécurité des populations, mais aussi une menace pour le développement du pays. Les récents massacres de Carrefour-Feuilles et de Saut-d’Eau en sont de tristes exemples. La population haïtienne doit être protégée contre ces violences aveugles et insensées.
La lutte contre les gangs doit donc être une priorité nationale, impliquant toutes les forces vives de la nation. Les autorités doivent s’engager à mettre fin à l’impunité dont bénéficient souvent les chefs de gangs, en les poursuivant devant la justice et en démantelant leurs réseaux criminels. Les communautés locales doivent être impliquées dans la prévention du phénomène des gangs, en favorisant l’accès à l’éducation, à la formation professionnelle, et à des emplois décents.
En somme, la lutte contre les gangs doit être une action collective, mobilisant tous les acteurs de la société haïtienne. Il est temps de prendre des décisions politiques courageuses pour rétablir l’ordre et la sécurité dans le pays, et offrir un avenir meilleur aux jeunes qui ont été tentés de rejoindre ces groupes armés.
Yves Manuel
Vant Bèf Info ( VBI)