Des milliers d’Haïtiens ont marché dans une cinquantaine de pays dont en Haïti pour solliciter l’aide de l’Internationale
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Les organisateurs entendaient, à travers ces marches pacifiques, attirer l’attention de la Communauté Internationale sur la situation pour le moins désespérée d’Haïti. Le pays est déchiré et ravagé par une crise socio-politique chronique. L’insécurité, l’inflation et la pauvreté plombent le moindre effort de redressement. « Souf pou Ayiti », comme une ultime tentative capable de mobiliser, fédérer et conscientiser des compatriotes a été proposé par le pasteur Grégory Toussaint.
P-au-P, le 9 Juillet 23.- Sous un soleil de plomb, des milliers d’Haïtiens ont marché dans les rues de Port-au-Prince à l’appel du pasteur Grégory Toussaint et son équipe au Tabernacle de Gloire. Ils ont exprimé leurs ras-le-bol quant à la détérioration du climat sécuritaire pressant les autorités d’assumer leurs responsabilités. De plus, les participants ont sollicité un appui significatif de la Communauté Internationale en faveur d’Haïti. Ils en ont profité pour demander au Sénat américain d’adopter une loi sanctionnant toutes personnes soupçonnées d’implication dans la violence en Haïti. Ils ont insisté sur la nécessité de poursuivre le Programme Humanitarian Parole, baptisé « Programme Biden » par les Haïtiens.
Cette marche a trouvé un écho dans de nombreux pays notamment les États-Unis, la France, le Canada, les Bahamas, l’Allemagne, le Chili, le Brésil, l’Argentine et l’Équateur.
A côté de la marche, plusieurs autres activités ont été organisées dans diverses régions du pays où des cris retentissaient pour la délivrance du pays. Le Pasteur Grégory Toussaint en direct des USA a pris la parole en faisant l’histoire du prophète Amos la toile de fond de son message. Une façon pour lui d’inciter les compatriotes haïtiens à œuvrer pour le développement d’Haïti enlisé dans une crise multidimensionnelle depuis plusieurs décennies.
Portant des T-shirt à l’effigie du bicolore haïtien, des compatriotes haïtiens ont brandi des pancartes sur lesquelles sont inscrits des messages d’espoir et d’engagement tels que « Chanjman peyi a se nou ».
A noter que des haïtiens vivant en République voisine n’ont pas pu emboîter le pas, car les autorités dominicaines interdit aux ressortissants étrangers de manifester sur le sol dominicain en faveur de leur pays d’origine.
Vant Bef Info