Haiti / Santé : Vous donnez argent et carburant, sinon vous n’obtiendrez pas de soins !
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La crise des produits pétroliers qui perdurent en Haïti continuent d’avoir de graves conséquences sur le fonctionnement des institutions. Cependant, des responsables d’institutions appelées à fournir des services publics profitent de cette situation pour escroquer les plus vulnérables.
Port-au-Prince, le 4 novembre 2022.- Il est interdit de tomber gravement malade en Haïti ! Sinon, vous connaîtrez le pire.
Bien avant la crise des produits pétroliers, l’accès aux soins de santé était déjà très hypothétique. Depuis que les gangs G9 dirigés par Jimmy Cherizier (Barbecue) ont bloqué l’accès au Terminal Varreux, des malades connaissent l’enfer.
En effet, les rares hôpitaux qui offrent des services font des exigences mortifères aux patients. Si vous n’avez pas d’argent, vous ne serrez pas admis.
Avec la crise des produits pétroliers, de nouvelles exigences sont imposées pour une admission à l’hôpital. À part de l’argent, il faut aussi apporter du carburant.
Martine raconte à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI) qu’elle devrait être hospitalisée afin de subir une intervention chirurgicale pour une pathologie grave
Donc, les contacts ont été établis avec un hôpital situé à Canapé-Vert, un quartier de Port-au-Prince. La direction de ce centre hospitalier très connu a exigé à la patiente d’apporter à l’hôpital près d’une soixantaine de gallons de gasoil. N’étant pas disponible dans les pompes, la malade devrait acheter ce produit sur le marché noir. Or, ce l’or noir se vend à plus de 2000 gourdes le gallon sur le marché illicite. Un simple calcul (60 x 2000) permet de comprendre que la patiente aura besoin au moins 120,000 gourdes pour acheter du gazoil pour apporter à cet hôpital. Hormis les coûts de transport.
La douleur de ce patient ne s’arrête pas là. Car, à part les gallons de gasoil, il aura aussi à payer l’hôpital pour les services liés à l’hospitalisation.
Cette double pénitence imposée par cet hôpital est vécue comme un choc par cette patiente. Elle déclare de pas savoir à quel saint se vouer pour trouver une solution à sa maladie.
« Je dois vivre avec, souffrir avec et attends que la mort me libére d’elle », lâche-t-elle d’un air désespéré à propos sa maladie.
Ruben Dumont
Vant Bèf Info (VBI)
P.S.- L’identité de la personne est protégée.
Définitivement l’auteur de ce texte á sacrifier la grammaire française. C’est du n’importe quoi. Relisez vos articles avant de les publier.
Mandou.