Le MOPOD dénonce l’instauration d’une dictature et lance une opération à trois têtes pour la contrer
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Le Mouvement patriotique populaire dessalinien (MOPOD) tire la sonnette en ce qui concerne la tentative des dirigeants du pouvoir d’instaurer une dictature dans le pays selon les dirigeants du parti. En conférence de presse le jeudi 24 septembre, le coordonateur de cette structure de l’opposition, Jean André Victor, annonce le lancement d’une série de mouvement visant à faire échec à ce plan.
Port-au-Prince, le 24 septembre 2020 :-« Un moment historique. Un coup d’Etat se prépare. L’instauration d’une dictature se précise ». Voilà la lecture du Mouvement patriotique populaire dessalinien (MOPOD) de situation politique du pays.
Parti de l’opposition, le MOPOD présente une analyse critique en ce qui concerne les dernières décisions prises par le pouvoir en place. La formation du conseil electoral provisoire avec la mission, entre autres d’organiser un référendum constitutionnel, confirme, de l’avis du coordonateur général du MOPOD, la mise en œuvre d’un plan dictatorial.
De son regard de vieux routier de la politique haitienne, l’agronome Jean André Victor se veut convaincant. Il s’agit d’un processus à double phase : actionnelle et institutionnelle, soutient le dirigeant politique.
Pour expliquer l’aspect actionnel, le numéro un du MOPOD évoque le climat sécuritaire délétère que connait actuellement le pays. S’agissant du coté institutionnel de ce plan dictatorial que dénonce l’opposant au régime PHTK, la démarche engagée par le president Jovenel Moise vers la réforme constitutionnelle en est la preuve évidente, a-t-il soutenu.
Et face à l’évidence, le mouvement patriotique populaire dessalinien n’entend pas rester les bras croisés. Le responsable de cette structure veut ainsi barrer la route au président de la république. Pour se faire, la mobilisation s’avère incontournable.
Fort de cela, le MOPOD lance une série d’opérations baptisée en créole haitien : ‘’Operasyon 3 tèt’’
Trois têtes, synonymes de 3 fondements sur lesquels devront s’organiser ces protestations. D’abord dans ce qui s’annonce un vaste mouvement, le MOPOD se propose de mettre en lumière la pensée du spécialiste en droit constitutionnel, Me Monferrier Dorval, récemment assassiné.
De son vivant, l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince défendait l’idée que les élections ne peuvent avoir lieu en Haiti avant que la constitution soit réformée.
Ensuite, le MOPOD veut s’assurer d’une transition politique au cours de laquelle les engagements soient respectés. De ce fait, le groupement opte pour la mise en place d’autorités départementales de transition. Ces dernières veilleront à ce que tout ce qui a été annoncé soit fait.
Puis, le MOPOD veut préparer des jeunes à la revolution.
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