Quatre ans après le massacre des policiers au Village de Dieu, l’impunité perdure

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Quatre ans après l’échec sanglant de l’opération policière au Village de Dieu, le mouvement Point Final dresse un bilan amer. Le 12 mars 2021, cinq policiers ont été exécutés lors d’une tentative de démantèlement des gangs armés dans ce quartier de la capitale. Deux blindés avaient été saisis par les criminels, un autre incendié. Depuis, les blessures restent ouvertes et l’impunité domine.

Port-au-Prince, 12 mars 2025 – Les victimes, Georges Renois Vivender, Désilus Wislet, Eugène Stanley, Ariel Poulard et Lucdor Pierre, ont été froidement assassinées, leurs corps mutilés et exposés sur les réseaux sociaux. À ce jour, les dépouilles n’ont jamais été récupérées, privant les familles d’un dernier hommage digne de leurs sacrifices.

Un cycle de violences sans fin

Le massacre du Village de Dieu n’a pas été un cas isolé. Depuis, les attaques contre les forces de l’ordre se multiplient. Le 26 janvier 2023, six policiers ont été exécutés à Liancourt, dans l’Artibonite, par le gang Gran Grif de Savien. Un an plus tard, le 29 février 2024, six autres agents ont trouvé la mort à Bon Repos, victimes des gangs Jeff Gwo Lwa et Chen Mechan de Vitelhomme. Dans tous ces cas, les corps des policiers ont disparu, ajoutant l’indignité à la barbarie.

Un État spectateur de sa propre impuissance

Malgré ces massacres en série, les gangs opèrent toujours en toute quiétude. Village de Dieu, épicentre de la tragédie de 2021, reste sous le contrôle des criminels, défiant ouvertement l’État.

Pour Ulysse Jean Chenet, coordonnateur du mouvement Point Final, seule une action radicale peut briser cette spirale de terreur :

« La seule façon de rendre justice aux policiers assassinés est d’anéantir ces groupes armés, sans compromis ni demi-mesure. »

Pendant ce temps, les gangs poursuivent leurs exactions contre la population. Dans la nuit du mardi 11 mars, ils ont encore semé la terreur à Carrefour-Feuilles, Delmas 30 et d’autres zones de la capitale.

Les récentes opérations anti-gangs menées par la PNH ont apporté un léger répit. Mais la question demeure : l’heure n’est-elle pas venue pour que la peur change enfin de camp ?

Wideberlin SENEXANT
Vant Bèf Info (VBI)

Un commentaire

  • Didier Espérance

    Sa ki entèresem’ nan Atik sa se redaktè-a ki pale de blese yo ki rete gran ouvè aprè 4 lane wawwww ou vle touche kè wi laaa…😊😊 Men tande non men sa ki ekri nan liv tout liv yo, nan konstriksyon kwayans yo, nan liv ki espirityèl la, nan liv lavi-a : * Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie , et cherche ma face , et s’il se détourne de ses mauvaises voies , _ Je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays . * (2 chroniques 7 v: 14 )
    Kounyeya kesyon an, eske kondisyon sa yo reyini ? si yo reyini Jodi-a pa twò Piti non pou  » Celui qui « GUE  » les blessures, le grand psychologue céleste  » desann vin’ geri malig nou yo , avèk yon pawol selman vwa li ki pi dous pase tout bagay , depi l’ap avanse sèlman java malig yo t’ap fèmen san kite mal . Men eske kondisyon yo reyini pou yo geri nou de tout kama oubyen peche nou yo ?

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