Pour éviter l’échec du CPT, et de la primature, le parti FDHI formule des propositions
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La Force Démocratique Haïtienne Intégrée (FDHI) exprime de profondes inquiétudes face à l’escalade de la violence des gangs. Pour casser l’élan des groupes criminels, le parti appelle le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé et le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) à travailler activement pour rompre tout lien potentiel entre les acteurs politiques et les gangs.
Port-au-Prince, le 17 novembre 2024 .– La situation sécuritaire en Haïti continue de se dégrader. Les bandits de la coalition de gangs « Viv Ansanm », forcent des milliers de résidents de Solino, Nazon et Delmas 30 à fuir leurs domiciles. Dans d’autres quartiers, les habitants vivent dans la peur et l’incertitude.
Face à cette crise, la FDHI appelle à des efforts soutenus pour identifier et éliminer les connexions entre les acteurs politiques, les influents membres du secteur privé des affaires et les gangs armés.
La FDHI insiste sur la nécessité pour l’équipe gouvernementale de renforcer la transparence et de combattre la corruption. Le secrétaire général du parti, Dr Eddy Delaleu, exhorte le Premier ministre à démontrer sa détermination dans la lutte contre les gangs et à réduire leur influence sur le territoire national.
De son côté, le Conseil Présidentiel de Transition doit prouver son engagement dans la lutte contre l’insécurité. Un échec sur ces fronts, prévient Dr Delaleu, entraînerait une perte de confiance de la communauté internationale.
En dernier recours, Dr Delaleu n’écarte pas l’idée d’un juge de la Cour de Cassation pour assurer la dernière étape de la transition, en cas d’échec du CPT et du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé à rétablir la sécurité et à préparer le terrain pour des élections générales. Une telle mesure viserait à remettre Haïti sur la voie démocratique à travers l’organisation des compétitions électorales afin de renouveler le personnel politique .
Vant Bèf Info ( VBI)