Insécurité en Haïti : les hôpitaux privés tirent la sonnette
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Le soulèvement des gangs armés dans le pays affecte le fonctionnement de plusieurs secteurs et institutions. Les hôpitaux ne sont pas épargnés. « Les actes de violence ont des conséquences désastreuses sur les établissements hospitaliers », déplore l’Association des Hôpitaux Privés. Cette structure sollicite l’aide des autorités afin d’assurer la continuité des services médicaux, combien essentiel en pareille circonstance.
Port-au-Prince, le 7 mars 2024. – « La situation d’insécurité généralisée qui prévaut dans le pays a gravement entravé nos opérations ». Plusieurs institutions de santé dont l’Hôpital de l’Université d’Etat D’Haïti, Saint François de Sales et DASH de Delmas 18 ont été victimes des actes de violence.
De plus, ces hôpitaux font face à des pénuries sévères d’intrants médicaux essentiels, de carburant et d’oxygène. Cette situation, selon l’Association des hôpitaux privés, compromet la capacité de ces institutions à répondre aux besoins médicaux urgents des patients.
En outre, le personnel médical de ces hôpitaux éprouve d’énormes difficultés à se déplacer en toute sécurité. Ce qui met ainsi en péril la continuité des soins, fait remarquer l’AHP.
Cette entité du secteur sanitaire sollicite l’assistance de toutes les instances concernées afin de faciliter la continuité des soins médicaux et la sécurisation des personnels de santé et des centres hospitaliers.
Jean Allens Macajoux
Vant Bèf Info (VBI)