La société civile déplore les pertes en vies humaines lors des manifestations et appelle au dialogue

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Le Conseil national de la société civile aytienne (CNSCA) suit avec consternation les protestations déroulées dans le pays depuis la veille du 7 février. L’objectif de ces mouvements est d’exiger le départ du premier ministre Ariel Henry. Cependant, il déplore les pertes en vies humaines et les dégâts enregistrés. Le CNSCA renouvelle son appel au dialogue franc et sincère entre les acteurs.

Delmas, le 20 février 2024.- Selon le CNSCA, les protestataires ont enfourché l’accord du 21 décembre 2022 dénommé : « Consensus national pour une transition
inclusive et des élections transparentes », comme cheval de bataille.

Ce document avait prévu, notamment,
un « équilibre politique » par la création du Haut conseil de transition (HCT) composé de trois
membres. Sa mission consistait à organiser des élections libres, transparentes et démocratiques.

Le CNSCA reconnaît que les revendications de la population sont justes et qu’il revient au gouvernement de répondre aux besoins fondamentaux des citoyens, à un moment où l’insécurité gangrène
le pays.

Les gangs armés assiègent plusieurs villes et quartiers, détruisant ainsi la vie et les biens des citoyens, admet le CNSCA.

Cependant, en revendiquant ce qui est juste, il serait également impérieux de ne pas se faire justice au risque
d’entraver la bonne marche des institutions républicaines, croit le CNSCA.

Le Conseil national de la société civile aytienne (CNSCA) déplore les pertes en vies humaines et les innombrables pertes en biens matériels enregistrés lors de ces mouvements.

Il lance un appel au dialogue franc et sincère, non seulement pour juguler cette crise pluridimensionnelle, mais aussi pour poser les fondamentaux de la refondation de l’État-nation.

Vant Bèf Info (VBI)