Des organisations se disent préoccupées par le délai accordé aux migrants haïtiens en République Dominicaine

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Port-au-Prince, le 16 août 2018.- Les organisations membres de la Commission de concertation Haïtiano-dominicaine (CCHD) saluent les efforts de l’État dominicain dans le cadre de la mise en oeuvre du Plan de régularisation nationale des étrangers (PRNE) en situation irrégulière lancé depuis 2014.

La Responsable de communication et plaidoyer du GARR, Géralda Sainville (à droite) et Lunos Saint Brave, Officier de communication et plaidoyer du Service jésuites aux migrants

En conférence de presse, ce jeudi 16 août à Port-au-Prince, les organisations membres de la CCHD ont exprimé leur inquiétude face à l’échéance du 26 novembre 2018, date butoir du 2e moratoire accordé aux migrants haïtiens.

 

Face à la démission du gouvernement Lafontant depuis plus d’un mois, la CCHD demande au gouvernement dominicain de reconsidérer le délai accordé aux migrants haïtiens. Ce, jusqu’à l’installation, en Haïti, de nouvelles autorités et d’interlocuteurs légitimes.

 

La CCHD a également recommandé aux autorités des 2 Républiques de :

 

– Conjuguer leurs efforts en vue de la relance des travaux de la commission mixte bilatérale ;

– Relancer cet espace de dialogue de haut niveau à la participation formelle de la société civile haïtienne et dominicaine.

Aussi, faut-il rappeler que la CCHD est une initiative de rapprochement et de coordination entre des organisations haïtiennes et dominicaines dont la Fondation Zile-Haiti, le Groupe d’appui aux rapatriés et réfugiés (GARR), le Service jésuites aux migrants et le Mouvement des femmes dominico-haïtiennes (MUDHA-en Espagnol).

 

Vant bèf info (VBI)