Un ultranationaliste dominicain accuse des chinois d’employer massivement des haïtiens
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L’ultranationaliste dominicain, Wilson Gomez Ramirez, président de l’Institut Duartiano, accuse la communauté chinoise établie en république voisine, d’employer massivement des ressortissants haïtiens. Ceci, dit-il, en violation de l’article 135 de la loi 16-92, qui établit que 80% des employés des entreprises doivent être de nationalité dominicaine.
Santo Domingo, le 29 juin 2023. Le président de l’Institut Duartiano, l’ultranationaliste Wilson Gomez Ramirez, intervenait mercredi en marge d’une cérémonie durant laquelle il a déposé une gerbe au Panthéon national, à l’occasion du 203e anniversaire de la naissance de Rosa Duarte Díez.
Les chinois emploient massivement des ressortissants haïtiens sous le regard indifférent des autorités dominicaines, a-t-il déploré, estimant que, dans certains cas, des entrepreneurs chinois emploient uniquement des haïtiens alors que l’article 135 de la loi 16-92, établit clairement que 80% des employés des entreprises doivent être de nationalité dominicaine.
Cette situation concerne particulièrement les secteurs agricole et de la construction.
Wilson Gomez Ramirez a rejeté la thèse selon laquelle les dominicains ne veulent pas travailler. Ce que les dominicains ne veulent pas, dit-il, c’est travailler pour un salaire de misère et sans aucune sécurité.
Il demande au gouvernement central de soutenir les activités de la Direction Nationale des Migrations pour empêcher l’entrée massive des haïtiens sur le territoire dominicain.
« Le problème de la migration haïtienne ne se résout pas en expulsant deux ou trois personnes du pays voisin, lorsque l’arrivée de celles-ci dépasse la capacité dominicaine », a-t-il souligné.
Il plaide aussi en faveur de l’accélération de la construction du mur à la frontière avec Haïti, afin de contrôler la migration illégale des citoyens haïtiens.
Dodeley Orélus
Vant Bèf Info (VBI)