Haïti / Politique Le secteur populaire souhaite un accord historique entre les politiques
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Cet accord politique historique, selon le leader de la Plateforme Nationale du Secteur Populaire Haïtien (PLANSPA), Me Dieudonné Lhérisson, doit permettre la formation d’un nouveau gouvernement et la mise en place d’un conseil électoral provisoire devant organiser les prochaines élections.
Port-au-Prince, le 8 janvier 2020. Le président de la Plateforme Nationale du Secteur Populaire Haïtien (PLANSPA), Dieudonné Lhérisson a invité ce mercredi 8 janvier 202 les leaders de l’opposition à faire preuve de sagesse et à une prise de conscience afin de permettte la tenue d’un dialogue franc devant aboutir à la formation d’un nouveau gouvernement.
Pour Dieudonné Lhérisson, la personne qui aura à diriger le prochain gouvernement doit avoir le sens de l’état, il doit aussi connaître le milieu politique, avoir une sensibilité populaire et disposé à travailler avec le président Jovenel Moïse sans avoir l’intention de le poignarder dans le dos.
Son travail consistera entre autres, à aider le chef de l’État à réunir ses alliés et les membres de l’opposition autour d’une même table pour former un nouveau conseil électoral provisoire (CEP).
Ce collège électoral aura la mission d’organiser notamment des élections pour l’ensemble des collectivités territoriales, dit le Masterand en population et développement rappelant que, selon l’article 259-D du décret électoral de 2013, les mandats des 146 conseils municipaux prennent fin au cours de ce mois de janvier.
Le nouveau CEP devra aussi organiser des élections pour la chambre des députés et deux tiers du sénat de la république, dit Dieudonné Lhérisson qui précise que, selon l’article 95.3 de la constitution de 1987 amendée, les mandats de 19 sénateurs prendront fin ce lundi 13 janvier.
Par ailleurs, le professeur Lhérisson invite les acteurs politiques, les membres du secteur privé des affaires et de la société civile ainsi que les responsables d’organisations de base à accepter, dans le cadre du dialogue, qu’un président élu puisse aller au terme de son mandat de cinq ans.
Quant au président Jovenel Moïse, il l’invite à prendre des mesures, conformément à l’article 136 de la constitution, pour garantir la bonne marche des institutions, citant entre autres le parlement et les collectivités territoriales.
Vant Bef Info (VBI)