Port-au-Prince / Violence : Les Nations Unies préoccupées par les actions des gangs

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Le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations Unies et le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) expriment leurs préoccupations par rapport aux actes de criminalité qui sévissent dans la capitale haïtienne. Dans un rapport publié le mardi 18 février 2020, ils révèlent que les tenants du pouvoir avaient passé à côté de leur mission consistant à protéger les citoyens du Bel Air, quartier frappé par une vague de violence du 4 au 6 novembre 2019.

Port-au-Prince, le 19 février 2020.- Dans un rapport publié le mardi 18 février 2020, les Nations Unies révèlent que les autorités haïtiennes avaient failli à leur mission de protéger adéquatement les habitants de Bel-Air, quartier pauvre de la capitale d’Haïti.

Ce document conjoint du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations Unies et du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti, dont copie est parvenue à la rédaction de Vant Bèf Info (VBI), examine la flambée de violence des gangs dans le quartier de Bel-Air du 4 au 6 novembre 2019, qui a entraîné la mort d’au moins trois personnes, causé six blessés et laissé 30 familles sans abri après l’incendie de leur maison.

L’un des chefs de gang les plus notoires du pays, l’ancien officier de police Jimmy Chérizier, contre qui un mandat d’arrêt a été pourtant émis en février 2019, a été le principal acteur des attaques, relate ce rapport.
 
Le HCDH et le BINUH rappellent les obligations de l’État haïtien en ce qui concerne les droits de l’homme et leur obligation de mettre fin à l’impunité et au cycle de la violence en arrêtant, poursuivant et enquêtant sur les auteurs présumés d’abus et de violations des droits de l’homme.

A leur avis, sans un processus approprié pour que les responsables présumés de ces crimes répondent pleinement de leurs actes, le cycle de la violence fera probablement plus de victimes.

Vant Bèf Info (VBI)