Politique : la grève de l’opposition paralyse le transport en commun durant la matinée du 30 juillet

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Port-au-Prince, le 30 juillet 2018.- La grève générale lancée par plusieurs organisations de la societé civile et de l’opposition a réduit considérablement le transport en commun, ce matin (30 juillet), à Port-au-Prince et ses environs.

À Tabarre (Nord-ouest de Port-au-Prince), pas d’affluence de tap tap (6:00 a.m.) dans les différentes stations. Ce, en dépit de la présence des Citoyens dans ces stations.

 

Cependant, les taxi-motos ne sont pas affectés par cette grève dont l’objectif est de réclamer notamment la démission du Président de la République, Jovenel Moïse.

 

8:30 a.m. Des magasins ont ouvert leurs portes au niveau de la commune de Tabarre.

 

À Carrefour aéroport, Carrefour aviation, au niveau de la route de Delmas, quelques camionnettes et autobus (minibus) ont été observés par un reporteur de Vant bèf info (VBI).

 

La présence des voitures privées a été remarquée dans les différentes zones sillonnées.

 

Des véhicules de la compagnie de transport appelé Service plus ont également été remarqués dans les rues. Un agent de la Police nationale d’Haïti (PNH) a été posté dans ces véhicules…

 

À Lalue (Avenue John Brown), le transport en commun fonctionne au ralenti. Pas beaucoup de véhicules dans les différentes stations…

 

Au Sud de Port-au-Prince, le constat n’est pas différent des autres zones visitées par les reporteurs de VBI.

 

Pas d’affluence de véhicules de transport en commun. Cependant, un haut dispositif de sécurité a été installé par la PNH au niveau de la 3e circonscription de Port-au-Prince.

 

Des voitures privées et du service de l’État ont été remarquées dans la zone. Des entreprises ont ouvert leurs portes. Des petits commerçants du commerce informel ont étalé leurs marchandises dans plusieurs marchés publics, à savoir Mapou, La Rochelle, Martissant 23 , 4e et 5e avenue.

 

Des autobus de la compagnie de transport scolaire « Dignité » assurent le transport des employés des institutions publiques.

 

La situation peut évoluer dans le sens positif ou négatif. Les reporteurs de VBI sont présents à travers les rues de la Capitale et ses environs afin de tenir informer nos lecteurs et lectrices…

 

Aussi, faut-il rappeler que les initiateurs de la grève générale exigent la « libération sans condition » des personnes arrêtées suite aux émeutes de l’essence.

 

Vant bèf info (VBI)