Haïti / Economie Le syndicat des employés de l’OAVCT réclame de la stabilité

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Le syndicat des employés de l’office d’assurance véhicules contre tiers (SEOAVCT) a plaidé en faveur de la stabilité à la tête de l’institution et dénonce une certaine velléité de nommer un nouveau directeur en vue de la privatiser.

Jean Roody Saint-Juste, président du SEOAVCT

Port-au-Prince, le 7 avril 2020. Après l’union des syndiqués réformistes de l’OAVCT (office d’assurance véhicules contre tiers), c’est au tour du syndicat des employés (SEOAVCT) de monter au créneau pour dénoncer des tractations qui viseraient à nommer un nouveau directeur à la tête de l’institution, en vue de la privatiser.

Nous sommes contre ce projet et nous sommes déterminés à empêcher toute tentative qui viserait à liquider l’institution pour faire plaisir à des hommes d’affaires pour avoir financé la campagne électorale d’un président, a martelé Jean Roody Saint-Juste, le président du SEOAVCT.

La privatisation de la boite entrainera la mise à pied de milliers de travailleurs, a-t-il fait savoir plaidant, de préférence en faveur de la stabilité au sein de l’institution. Il affirme que les employés n’ont pratiquement rien à reprocher à l’équipe en place.

Sous la direction de Fritzner Bernadel (directeur général) et de son chef de cabinet (Dieudonné Lhérisson), l’OAVCT a fait pas mal de progrès, a reconnu le syndicaliste qui évoque notamment les nouveaux produits et services lancés ces derniers mois et un ajustement de salaires accordé aux employés.

Pourquoi changer de directeur chaque 6 ou 12 mois ? s’est-il interrogé plaidant en faveur de la stabilité pour la bonne marche de l’institution. Si, malgré tout, le président s’obstine à nommer un nouveau directeur, il faut qu’il choisisse un cadre de l’institution, a martelé M. Saint-Juste.

A l’actuelle direction, les syndicalistes demandent de travailler de manière à rendre opérationnelle la carte de sécurité routière et l’assurance optionnelle.

Jean Roody Saint-Juste invite aussi le directeur Bernadel à plancher sur la situation des employés des villes de province qui, dit-il, devraient percevoir les mêmes salaires que leurs collègues de Port-au-Prince s’ils ont le même statut, le même grade.

Il a aussi plaidé en faveur de la nomination des agents de sécurité actuellement sous contrat et exige la réintégration des travailleurs que la commission présidentielle qui avait été placée à la tête de l’institution avant l’arrivée de l’actuel directeur, avait mis en disponibilité.

Vant Bef Info (VBI)