Des femmes et des filles formées en art de récupération des déchets solides

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L’association Culture en Trois Dimensions (C3D) a lancé le vendredi 30 juillet un projet d’accompagnement managérial des femmes et des filles en art et artisanat de récupération des déchets solides (AM2 (FA) RDS). Ce projet consiste à aider des femmes et des filles artistes et artisanes à être plus autonomes, à se former davantage et à se responsabiliser comme citoyennes dans la réduction des déchets, à travers la récupération des déchets solides, a fait savoir sa chargée de communication, Came Stefada Poulard, ce vendredi lors d’un cocktail de lancement du projet qui s’étend sur une période de 6 mois.

Port-au-Prince, vendredi 30 octobre 2020.-
40 femmes et filles artistes et artisanes participent à un projet de récupération de déchets solides en art et artisanat sur une période de 6 mois. Ce projet, lancé par l’association culture en trois dimensions (C3D), est soutenu par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères (MEAU), a informé la chargée de communication, Mme Came Stefada Poulard.

Selon Mme Poulard, ce projet répondra à plusieurs grands défis tels: l’inclusion des femmes dans la récupération des déchets solides où la gente masculine est beaucoup plus présente, aider les femmes et les filles à être autonomes en les aidant à être influentes sur les réseaux sociaux, intégrer les femmes artistes et artisanes à mobilité réduite dans le domaine culturel et la participation citoyenne dans la réduction de déchets afin de préserver l’environnement.

Les participantes à ce projet ont exposé leurs oeuvres ce vendredi. Elles étaient près de 20 personnes à exposer au public leurs euvres artistiques et artisanales.
L’une des participantes, infirmière de profession et artisane, Rachelle Eliphène, s’est accordée un brin de satisfecit, arguant qu’elle a beaucoup appris au tout début des formations. « J’ai appris comment utiliser les réseaux sociaux pour vendre mes produits et influencer le public », nous dit-elle

Le chargé de projet, Max Dortilus, a présenté à la presse un calendrier d’activités sur cette série de formations. Les filles ne vont pas seulement apprendre l’art de récupération en soi, mais des cours en nouvelle technologie de l’information et de la communication (NTIC) et la création d’entreprises sont égalements proposés aux femmes et filles dans le cadre de ce projet, a-t-il informé.

M. Dortilus a fait appel à solidarité aux femmes handicapées qui participent également à ce programme. Elles auront besoin d’aide pour faire le déplacement, a-t-il confié.

Les femmes et filles qui seront plus performantes vont pouvoir bénéficier de stages à l’Alliance française de Jacmel, à la Martinique et en France selon ce qu’a fait savoir les organisateurs.

Vant Bèf Info (VBI)