Célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse dans le Nord’Est

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Les revendications des travailleurs de la presse du département du Nord’Est sont nombreuses. La journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai, était l’occasion pour les responsables de la Confédération des journalistes du Nord’Est (COJNE) de se questionner sur le fonctionnement des travailleurs de la presse dans le pays, particulièrement dans ledit département.

Ouanaminthe, le 3 mai 2019.-
À l’initiative de la Confédération des journalistes du Nord’Est (COJNE), des confrères venus des 13 communes du département du Nord’Est se sont rencontrés, le 3 mai 2019, pour non seulement marquer la journée mondiale de la liberté de la presse mais aussi, discuter des problèmes qui entravent la liberté de la presse notamment dans le Nord’Est.

Des responsables de la Confédération des journalistes du Nord’Est (COJNE), à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse (photo VBI)

Dans le cadre d’une déclaration commune, les journalistes réunissant au sein de la COJNE ont dénoncé ce qu’ils appellent le non respect de la liberté de la presse par l’État, les propriétaires de médias, des secteurs organisés du pays et par les journalistes eux-mêmes.

Le Coordonnateur général de la COJNE, Jéthro-Claudel Pierre Jeanty a dénoncé les difficultés auxquelles font face les journalistes à trouver des informations utiles à la consolidation de la démocratie. Il a aussi mis l’accent sur le « maigre salaire » des journalistes, les agressions et les intimidations qui empêchent à ces derniers de remplir leur mission.

En effet, les revendications des journalistes et travailleurs de la presse dudit département étaient nombreuses à l’occasion de la célébration de cette journée.

« Sommes nous vraiment libres », se demandent les responsables de la COJNE qui croient que le constat réalisé sur « la liberté de la presse et les agissements qui vont à l’encontre de cette liberté » prouvent, selon eux, que « les journalistes haïtiens ne sont pas libre ».

« Entre les faits et ce qui est écrit, nous sommes en plein coeur d’un paradoxe inouï en ce qui a trait à la liberté de la presse en Haïti », a déploré la COJNE.

Par ailleurs, les responsables de la confédération ont en profité pour exiger le renforcement du système judiciaire. Ce qui confère aux journalistes une garantie certaine de l’application de la loi, a poursuivi le Coordonnateur général.

La Confédération des journalistes du Nord’Est a recommandé aux travailleurs de la presse de se soucier davantage de leur formation professionnelle, car c’est l’un des moyens les plus efficaces pour que les journalistes s’élèvent à la hauteur de leur tâche.

Vant bèf info (VBI)